Sunday, May 20, 2012

POUR TERI HATCHER, IL ÉTAIT TEMPS QUE LA TÉLÉ-SÉRIE "BEAUTÉS DÉSESPÉRÉES" SE TERMINE.


Il y a quelques jours prenait fin la très acclamée télé-série américaine BEAUTÉS DÉSESPÉRÉES (DESPERATE HOUSEWIVES). Après huit années de francs succès, le réseau ABC mettait un terme à cette populaire émission regardée par des millions de téléspectateurs chaque semaine, un peu partout à travers le monde. Comme il est coutume de le faire en pareilles circonstances, les comédiens, les techniciens et les artisans de cette grande production se sont rassemblés une dernière fois pour fêter cette oeuvre qui a été au coeur de leur vie pendant si longtemps. Parmi tous ceux et celles qui riaient en se rappelant de bons souvenirs ou qui versaient quelques larmes en regrettant que cet heureux temps appartienne déjà au passé, il manquait toutefois une personne importante. En effet, Teri Hatcher, l'une des actrices de premier plan de la série (elle jouait le rôle de Susan Mayer), brillait par son absence. Elle n'a pas participé non plus à l'échange de cadeaux qui a marqué la célébration. Il n'en fallait pas plus pour que les journalistes et les amateurs de potins de Hollywood lancent des rumeurs à propos de l'ambiance "empoissonnée" qui aurait régné ces derniers temps sur le plateau de tournage de BEAUTÉS DÉSESPÉRÉES. D'ailleurs, ce n'était pas la première fois que la presse faisait mention de dissensions au sein de la troupe d'acteurs rendus célèbres par cette télé-série si adulée. Les principales personnes concernées ont toujours minimisé l'importance de ces petites crises "d'ego", d'ailleurs assez courantes dans le milieu artistique. Des frictions d'autant plus banales dans un groupe de vedettes qui se côtoient depuis longtemps et qui, fatalement, se pilent occasionnellement sur les pieds... Mais récemment, des propos assez virulents étaient venues aux oreilles des journalistes. Certaines sources d'informations plus ou moins anonymes attaquaient la réputation de Teri Hatcher. On disait qu'elle était détestable et méchante, dans l'entourage du plateau de tournage de l'émission. On prétendait que c'était une vraie peste, à un tel point que l'on avait décidé de la mettre à l'écart en raison de son comportement haïssable, de ses caprices et de son intolérance envers certaines manies de ses collègues (notamment à l'égard des fumeurs). Il paraît que lorsque ses grands yeux bruns se "gonflaient" de colère, ils pouvaient effrayer même les personnes les moins intimidables de son entourage... On avait aussi déjà remarqué que les autres actrices principales de la série sortaient régulièrement ensemble dans des lieux publics, mais jamais en compagnie de madame Hatcher.



Mais à la suite du party d'adieu de DESPERATE WIVES, puisque la télé-série était finie, il va sans dire que les comédiens interrogés par les scribes, au sujet des supposés agissements malveillants de madame Hatcher, n'ont pas voulu jeter de l'huile sur le feu en déblatérant contre elle. Certains ont même pris sa défense, mais en se limitant à louer son professionnalisme exemplaire, sans aller jusqu'à se prononcer sur sa personnalité ou son tempérament. Si c'est vrai que Teri Hatcher a un caractère parfois abrasif et des manières désagréables, on peut comprendre pourquoi en analysant sa biographie. Il n'est pas rare que des personnes qui, comme elle, ont vécu dans l'insécurité durant leur enfance, soient portées, plus tard, à compenser ce manque d'assurance par un surplus d'agressivité, pour se donner confiance. Au fil des entrevues qu'elle a accordées ces dernières années, cette fille unique née de l'union d'une mère programmeur d'ordinateurs et d'un père physicien nucléaire, a avoué qu'elle était une enfant solitaire qui supportait très mal les nombreuses disputes de ses parents. Ces derniers avaient une relation difficile. Craignant constamment qu'ils se séparent ou divorcent, Teri essayait toujours d'arranger les choses après leurs querelles. Par exemple, elle priait sa mère de se faire belle en revêtant une jolie robe afin qu'elle plaise à son mari. De même, elle insistait toujours pour que son père achète des fleurs à sa femme pour lui prouver qu'il l'aimait. Mais l'instabilité du mariage de ses parents n'était pas son seul souci. Depuis l'âge de cinq ans, un terrible secret hantait aussi ses jours et ses nuits : elle était abusée sexuellement par son oncle, Richard Hayes Stone. Elle ne révélera ce drame à personne, pas même à ses parents, avant l'année 2002. Elle aurait peut-être dénoncé plus tôt son bourreau si elle avait su qu'il allait faire d'autres victimes, dont une adolescente de 14 ans qui s'est enlevée la vie, cette année-là, incapable de vivre plus longtemps avec le traumatisme causé par les mauvais traitements que lui avait fait subir Stone. Face à ce destin tragique, Teri Hatcher avait compris qu'il était de son devoir d'aider les procureurs à faire condamner son agresseur pour qu'il arrête enfin de faire d'innocentes victimes. Stone fut condamné à 14 ans de pénitencier. Il est mort d'un cancer du colon, le 19 août 2008.



En raison des évènements terribles qui ont marqué son enfance et, plus tard, sa vie de jeune adulte, Teri Hatcher affirme volontiers, encore aujourd'hui, qu'elle est une survivante. Comme tant d'autres victimes de viol, elle aurait pu sombrer dans la dépression, dans l'alcoolisme, dans la drogue, ou, pire encore, elle aurait pu se donner la mort. Même si les choses ont bien tourné pour elle, cette gagnante d'un Golden Globe en 2005 pour son rôle dans BEAUTÉS DÉSESPÉRÉES, garde encore des séquelles de son passé douloureux. «Je suis et je resterai toute ma vie une femme blessée. Ce n'est pas étonnant si je souffre de malaises et d'insécurité aussi bien dans ma vie privée que dans ma carrière. Chaque jour est un nouveau défi pour tourner la page de ce douloureux passé.» Elle a eu du mal à trouver le courage de dénoncer son violeur, mais ça lui a fait beaucoup de bien. «Après mes révélations, de nombreuses victimes de viol ont contacté la police pour permettre l'arrestation de leur agresseur. J'ai reçu des milliers de lettres de personnes des quatre coins du monde me remerciant de les avoir aidés à crever l'abcès.» Hatcher est heureuse d'avoir fait une différence dans la vie de toutes ces personnes. C'est ce genre d'impact qui lui fait apprécier son statut de vedette. Cette renommée lui permet d'être entendue et écoutée lorsqu'elle donne son avis au sujet de problèmes majeurs de la société. Elle aime exercer de l'influence dans la vie des gens. Mais, comme on l'a vu précédemment, ce n'est pas tout le monde qui apprécie son franc parler et sa "grande conduite".



Si Teri Hatcher a pu aussi bien affronter les obstacles et les épreuves c'est probablement à cause de sa nature très active. Elle est incapable de rester en place, il faut qu'elle bouge, «sinon je suis très malheureuse.» Elle n'est heureusement pas du genre à s'apitoyer sur son sort. L'activité physique lui a toujours été nécessaire. Enfant, elle a suivi des cours de ballet qui, à leur tour, l'ont incité à faire du cheerleading. À son école, grâce à son enthousiasme et à son talent de leader, elle est devenue rapidement la "meneuse" des meneuses de claques de l'équipe de football. Dans le cadre de cette chronique, nous avons vu qu'il est assez fréquent que des pompoms girls deviennent des vedettes du show business ou des personnes importantes dans la société. Il est cependant plus rare (3% seulement des candidates) que ces adolescentes cheerleaders fassent le saut chez les meneuses de claques professionnelles avant d'accéder à une carrière intéressante dans d'autres domaines. Ce fut le cas de Teri Hatcher, dont le premier emploi rémunéré a été celui de meneuse de claques des 49ers de San Francisco, de la Ligue Nationale de Football. C'était en 1984. Elle avait 19 ans. Son salaire ? Une quinzaine de dollars par match, très très loin des $ 400 000 dollars qu'elle empochera 25 ans plus tard, pour chaque épisode de DESPERATE WIVES !



La vie amoureuse de Teri Hatcher n'a pas été un jardin de roses. Divorcée de son premier époux, avant même que les photos de noces soient développées (comme se plaisait à le dire humoristiquement son ex), la ravissante brunette a à peine eu plus de chance avec son second mari, l'acteur Jon Tenney. Le couple a eu au moins le temps de concevoir une fille, Emerson Rose, durant les neuf années qu'il a survécu. Hatcher s'est d'ailleurs accrochée à son union avec Tenney à cause de sa fille et en se souvenant qu'elle-même avait tout fait durant son enfance pour que ses parents restent ensemble. Mais, de guerre lasse, et étant profondément malheureuse, Teri a fini par se résigner à ce divorce douloureux. Se sentant coupable de priver sa fille d'un foyer uni, elle s'est efforcée d'être la meilleure mère possible pour son enfant. Afin que Emerson Rose (photo ci-dessus) n'ait pas une enfance perturbée comme la sienne, Teri n'a pas voulu fréquenter d'autres hommes et imposer un beau-père à sa fille unique. Elle est convaincue que cette mise en veilleuse de sa vie amoureuse a fait d'elle une meilleure mère puisque cela lui a permis d'être plus présente durant l'enfance de sa fille et de contribuer davantage à son éducation. Cette période a aussi correspondu à une éclipse sur le plan de sa carrière. Ce qui, somme toute, a été bénéfique et heureux à ce moment de sa vie personnelle, puisqu'elle avait fait du bonheur de sa fille sa grande priorité.



Avant de vraiment percer dans le show business, en 1993, grâce à son rôle de Lois Lane dans la télé-série LOIS & CLARK : THE NEW ADVENTURES OF SUPERMAN, Teri Hatcher avait connu, pendant près d'une dizaine d'années, une carrière faite d'échecs et de demi-succès. On l'avait surtout remarquée dans quelques épisodes de séries populaires à la télé et dans des rôles de vamp sexy au cinéma, dans des films de second ordre. Il faut dire qu'elle avait le physique de l'emploi. En 1997, les lecteurs de la revue masculine FHM l'ont d'ailleurs élue la femme la plus sexy du globe. Si, plus tard, au milieu des années 2000, elle a connu la consécration grâce à ses brillantes performances dans BEAUTÉS DÉSESPÉRÉES, c'est qu'elle n'avait même pas besoin de se forcer pour incarner son personnage de Susan Mayer. Ce rôle de mère célibataire, en brouille avec son ex-mari, légèrement névrosée, maladroite avec les hommes, et qui élève sa fille toute seule, ressemblait énormément à sa vraie vie.

À 47 ans, Teri Hatcher a gardé certains bénéfices de la forme splendide qu'elle affichait à 20 ans, lorsqu'elle était une cheerleader des 49ers de San Francisco. Il y a trois ans, elle a complété le triathlon de Malibu, une compétition de natation (0,8 kilomètres), de bicyclette (29 kilomètres) et de course à pied (6,4 kilomètres). Nul doute que, sur le plan professionnel, de grandes réalisations attendent encore cette battante qui adore l'action, mais dont la force de caractère écorche parfois quelques susceptibilités...

Friday, May 4, 2012

Mike Wallace

Mike Wallace
"I'm Mike Wallace, and this is 60 Minutes..."

Mike Wallace was born Myron Leon Wallace on May 9, 1918, in Brookline Massachussets.

Wallace began his acting and announcing career in 1939, after studying broadcasting at the University of Michigan.  Throughout the 1940's, he performed in various different radio show genres – quiz shows, talk shows, commercials, serials, and news reading.  It was in 1951, at age 33, that Mike Wallace moved to New York City and began what would become a 6-decade television career.

Mike Wallace
Mike Wallace and Buff Cobb on the set of "Mike & Buff", 1951.

Mike Wallace's first foray into interviewing was during the husband-and-wife talk show "Mike and Buff", which aired weekday afternoons on CBS. Co-hosted with then-wife Buff Cobb, Wallace conducted live interviews with celebrities and passers-by in various New York locations. The talk show (and their marriage) ended in 1954.

Other early television work included announcing and game show hosting for programs such as "What's in a Word?", as well as acting in shows such as the "Stand by for Crime" police drama and the "Studio One" anthology series.  In 1954, Wallace even had a brief stint on Broadway, acting in the play "Reclining Figure", directed by Abe Burrows.

During this time, Mike Wallace also did television commercials for a variety of products, including Procter & Gamble's "Golden Fluffo" brand shortening, and Philip Morris cigarettes...

Mike Wallace
Promotional shots for "The Mike Wallace Interview", 1957.

In 1956, the vehicle that brought Mike Wallace's unique interviewing style to prominence was created. "Night Beat" was a live, late night hour talk show where Wallace grilled celebrity guests on controversial topics, developing a hard edge that was lacking in television at the time. Armed with solid research and provocative questions, Wallace made guests squirm.  Using only a black backdrop and harsh lighting (with cigarette smoke for atmosphere), the interviews were framed in tight close-ups, revealing the sweat elicited by Wallace's grilling.

Only airing locally, "Night Beat" later developed into the nationally televised prime-time program "The Mike Wallace Interview" which ran until 1960.


60 Minutes

Mike Wallace
"Tick, tick, tick, tick, tick..."

"The Mike Wallace Interview" may have made him a star, but "60 Minutes" is what made Mike Wallace a legend.

On September 24, 1968, "60 Minutes" debuted on CBS.  Initially, the show was aired bi-weekly on Tuesday evenings at 10pm, with Mike Wallace and Harry Reasoner as the show's only 2 hosts. The contrast was intentional: Wallace as the abrasive, crusading detective-type opposite Reasoner's mild-mannered, analytical persona.

"60 Minutes" quickly became known for its in-depth investigations and hard-hitting exposés, thanks in part to Mike Wallace's tough journalistic style. As the show progressed, he perfected his trademark "ambush" interview technique: after secretly filming scam artists and wrong-doers in action, Wallace confronted them without warning in parking lots, hallways, wherever a comment (or a stricken expression) might be harvested.

Mike Wallace's ability to uncover corruption, greed and deceit generally garnered him praise – and numerous awards – but some critics deemed his methods unfair, underhanded and too sensational.

Ambushes aside, Mike Wallace was also known for his high-profile interviews, sitting down with some of the most iconic figures of the 20th century.  A brilliant interviewer, Wallace always did his homework, delivering his questions with a smooth combination of toughness and grace...

Mike Wallace
Mike Wallace and Harry Reasoner in 1968.

Growing up, Sunday nights were marked in our house by "60 Minutes".  The handsome, baritone-voiced Mike Wallace was always my favorite, especially when he nabbed the "bad guys" in those iconic ambush interviews...!

Even though the subject matter was often too 'adult' for me to follow (and I never understood Andy Rooney), the tick-ticking of the "60 Minutes" stopwatch has always been, to me, as comforting as a glass of warm milk...

Below is an excerpt of the first ever "60 Minutes" from 1968, where Harry Reasoner introduces it as a "kind of a magazine for television"...



images: (1) cbsnews.com
(2) mtv.com
(3) wikipedia
(4) entertainment.time.com
(5) unknown source