Sunday, September 30, 2012

The Brewers of Canada Pavilion

The Brewers of Canada Pavilion
Comprising of more than 50 members, The Brewers Association of Canada presented an elegant pavilion at Expo 67, located on Île-Sainte-Hélène between the pavilions of China and Vermont.

Constructed of concrete, wood and glass, the complex was made up of 3 circular buildings, recalling the curves of a beer barrel.  In them were housed the 3 main sections of the pavilion: the 'La Brasserie' restaurant and terraced beer garden in the first, a historical exhibit and miniature theater in the second, kitchen and service installations in the third.

Beer was the drink of choice in the air-conditioned, 400-seat restaurant, and there were 67 kinds to choose from.  The menu featured an imaginative cross-Canada selection of dishes based on recipes using beer instead of wine: Saskatchewan beef (boeuf bourguignon, but made with beer), Quebec tourtière with an aromatic touch of beer, Yukon salmon trout in beer sauce, beer-infused Manitoba pork chops, Acadian ham, Alberta steaks, etc...

In the historical section, beer drinkers from prehistoric times to modern day were discussed, including ancient beer-drinking cultures such as Greeks and Romans, Gauls and Teutons. Visitors were explained the art of beer-brewing: how barley could be blended with wheat, how ale could be flavored with ginger or hops, etc.  The exhibits all sought to show the good life in Canada, relating the story of Canadian beer to that of Expo 67's overall theme 'Man and his World'.

For children, a circular, 200-seat puppet theatre featured daily performances by the world-famous Canadian Puppet Theatre. Some 50 puppets presented a story called 'Fun Fantasy', a humorous tour of Canada.  The 15-minute bilingual show was performed continuously from 10am to 9:30pm.  

Every visitor to the pavilion was offered a free souvenir book in English or French, featuring unusual entertainment ideas and food recipes using beer.

The Brewers of Canada Pavilion
Am I the only one to find the inclusion of children's activities in a pavilion that was essentially a large Brasserie a bit... awkward?

The official Expo 67 guide book promised that a visit to the Brewers pavilion would provide "relaxation and enjoyment for the whole family". This evidently meant keeping children occupied while parents were at the bar.
  
'The Children's Theatre', 1968

The Brewers of Canada Pavilion
It gets even better in 1968.

The following year for Man and His World, the pavilion was altogether re-baptized 'The Children's Theatre'.  Upon reading the mindful description (above), one would hardly know that the pavilion's original vocation was that of a beer garden...!

According to the guide, children could "cultivate [their] personality and self confidence" through live theatre.  All while Mummy and Daddy cultivated theirs, *ahem*, through, er... the natural wonders of beer...!

The Brewers of Canada Pavilion
images: (1) expo67.ncf.ca
(2) personal collection (The Expo 67 Memorial Album)
(3 and 4) personal collection (Man and His World 1968 guide)

Friday, September 28, 2012

OKTOBERFEST DE MUNICH : DES PARTICIPANTES DE PLUS EN PLUS "HOT" !


Le festival de la bière de l'Oktoberfest se poursuit jusqu'au 7 octobre à Munich.  C'est une tradition bavaroise qui revient à chaque automne depuis plus de deux siècles (il y a eu quelques exceptions à cause des guerres ou de divers autres évènements).  Elle remonte aux noces du futur roi de Bavière, Louis 1er, et de Therese von Sachsen Hildburghausen, célébrées le 12 octobre 1810.  Les hommes et les femmes qui participent à cette grande foire commerciale honorent encore la tradition en revêtant les costumes typiques de l'Oktoberfest : les très colorées dirndls - ou robes lacées aux décolletés plongeants - pour les festivalières, et les culottes de peau pour leurs compagnons masculins.  Je ne sais pas si une telle étude a déjà été faite, mais je serais curieux de savoir comment ont évolué les moeurs ou les comportements des gens lors de cette fête qui est devenue l'une des plus importantes au monde, puisqu'elle attire près de sept millions de visiteurs du monde entier.  La façon de se conduire, dans ces rassemblements monstres, est probablement le reflet des changements sociaux qui ont eu cours au fil du temps.  J'imagine que la mondialisation a aussi eu des conséquences sur ce gros party qui réunit des fêtards de tous les horizons, de toutes les races et de toutes les orientations sexuelles.



En Amérique du Nord et en Europe occidentale, la révolution la plus marquante de la deuxième moitié du XXe siècle a probablement été celle de la libération de la femme, qui a beaucoup contribué à l'amélioration de la condition féminine.  La marche des femmes vers l'égalité des sexes a profité à toute la société.  Cette révolution est aussi passée par la libération sexuelle et par celle des moeurs.  On s'en aperçoit à l'Oktoberfest !  Les festivaliers ne sont plus les seuls à abuser des boissons alcoolisées.  Les représentantes de la gent féminine se laissent aussi aller aux excès de consommation de bière.  Et, on le sait, sous l'effet de l'alcool, ces demoiselles et ces dames perdent parfois une bonne part de leur inhibition et deviennent paradoxalement des objets sexuels.  Face à ce phénomène et à celui de l'hyper-sexualisation qui affecte très tôt les adolescentes, on se rend compte que le combat des féministes contre l'avilissement des femmes est loin d'être gagné...



Au cours des dernières décennies, certains observateurs ont affirmé que l'Oktoberfest avait pris un mauvais tournant.  Beuveries, rixes, vols, verres ou bouteilles cassés jonchant le sol, problèmes sanitaires, gâchent de plus en plus la qualité du Festival et écorchent la réputation de la  Bavière.  Ce côté négatif est certes réel, mais il est amplement contre-balancé par beaucoup d'aspects positifs.  L'Oktoberfest c'est bien plus que les 35 tentes immenses où l'on boit de la bière (7,5 millions de litres en moyenne par année) transportée par une armée de 12 000 serveurs et serveuses.  C'est avant tout un vaste terrain (26 hectares) de jeux, de manèges, de kiosques de restauration qui font le bonheur d'une grande partie de la clientèle qui est de type familial.  On fait aussi la fête entre amis et ce n'est qu'une minorité de célibataires esseulés qui s'y rencontrent dans l'espoir de trouver l'âme soeur.  Ce sont souvent eux qui causent du grabuge.



Du reste, la technologie dernier cri peut aider à contrer les désagréments de cette immense foire commerciale.  Cette année, par exemple, il n'est pas nécessaire de traîner portefeuille ou sacoche afin de payer comptant, ou par cartes de crédit, ce que vous achetez sur place.  Les commerçants acceptent les paiements effectués par l'intermédiaire des téléphones intelligents.  Ça pourrait réduire le nombre de vols ainsi que la quantité de portefeuilles ou de cartes perdus.  D'ailleurs, parlant d'achats et de paiements, cette année encore, une association de consommateurs continue de dénoncer ce qu'elle appelle une collusion des marchands de l'Oktoberfest qui s'entendraient pour gonfler les prix de leurs produits.  Entre autres, le litre de bière frôle maintenant les dix euros, une augmentation de prix de 43 % sur dix ans.  Par surcroît, on accuse également les vendeurs de ne pas remplir suffisamment les verres.  L'association réclame qu'on fixe un prix plafond de sept euros par litre de bière.




Le prix de la bière a beau être exorbitant, ça n'empêche pas les festivaliers de boire le précieux liquide en quantités gargantuesques.  Tellement, en fait, que les brasseurs manquent de bouteilles vides à remplir.  D'ailleurs, des annonces dans les journaux locaux demandent aux lecteurs de rapporter les bouteilles vides qui pourraient traîner à leur domicile.  Cette situation contraste avec celle des verres de bière vides que les participants de l'Oktoberfest tentent de voler et de rapporter chez eux...  L'an dernier, les agents de sécurité ont trouvé 226 000 de ces bocks de bière que les visiteurs avaient caché sous leurs vêtements ou dans leur sac à dos...  Pour ceux et celles qui veulent éviter les ennuis liés à la consommation excessive d'alcool, il existe maintenant une application qui peut être téléchargée dans leur téléphone intelligent.  En saisissant des données comme leur taille, leur poids, et la quantité de bière ingurgitée, les utilisateurs de cette application peuvent connaître leur taux d'alcoolémie et le temps qu'il faudra pour le ramener à zéro après qu'ils auront arrêté de boire.




Ce qui attire tant les visiteurs à l'Oktoberfest c'est l'ambiance du tonnerre qui règne sur les lieux pendant toute la durée du Festival.  Les soirées de party, animées par des groupes musicaux qui font danser tout le monde, sont très courues.  Les 35 tentes qui logent les convives sont souvent remplies à pleine capacité.  Cela pose un problème et constitue souvent un irritant majeur pour ceux et celles qui essaient d'y entrer pour faire eux aussi la fête.  Encore une fois, la technologie peut venir en aide à ces malheureux, frustrés de se cogner le nez sur des portes closes.  Une application téléchargeable sur téléphone mobile permet maintenant de connaître, en temps réel, l'achalandage de chaque tente et le nombre de places disponibles.  Les festivaliers se dirigent naturellement vers les plus grandes tentes, en se disant qu'en raison de leur immensité, c'est à ces endroits qu'ils ont de meilleures chances de trouver  des places libres.  Par conséquent, ce sont plutôt les plus petites tentes qui sont parfois les moins fréquentées.  Grâce à l'application, les fêtards savent où aller et ils ne perdent plus leur temps et leur énergie à chercher des places disponibles.  Déjà 75 000 personnes ont eu recours à cette aide technologique fort utile.




Si on peut ainsi économiser du temps et des efforts inutiles, il en va de même pour son argent.  Grâce à votre "kit" technologique spécialement conçu pour l'Oktoberfest, vous disposez d'un outil qui vous permet de comparer les prix demandés par la multitude de marchands qui vendent leurs produits sur les lieux.  Par exemple, le prix de la bière varie d'une tente ou d'un "stand" à l'autre.  Vous saurez où aller pour payer moins cher.  Et si vous avez profité de ces économies pour boire un peu trop, une sorte de GPS intégré dans vos applications de "smart phone" vous aidera à retourner chez vous sans vous perdre en chemin.


Les célibataires recherchant l'âme soeur, ou voulant célébrer en bonne compagnie, trouveront aussi leur compte dans l'outillage technologique conçu en fonction de l'Oktoberfest.  Sur son téléphone, l'utilisateur peut créer son profil et le partager avec d'autres personnes seules qui désirent, par exemple, faire un tour de montagnes russes ou boire une bière.  En entrant dans l'application des informations comme une photo, son âge et le genre de personnes que l'on recherche, votre appareil vous fournira une liste des personnes correspondant à votre profil, ainsi que le lieu où elles se trouvent présentement sur le site du festival.  Si le compagnon ou la compagne que vous avez choisis a du mal à comprendre la langue que vous parlez, pas de panique, un système de traduction est à votre disposition sur votre smart phone.




Vous êtes au coeur de la fête et vous aimeriez chanter sur les airs folkloriques typiques de l'Oktoberfest ?  C'est possible grâce au répertoire de paroles de chansons contenu dans le logiciel de votre téléphone.  Bien pratique ces petits bidules intelligents, mais une chose qu'ils ne peuvent pas faire, cependant, c'est de vous aider à retrouver votre conjointe si vous l'avez perdue parce que vous vous êtes trop enivré et...que vous avez mis le nez dans le décolleté trop profond d'une autre participante à cette fête endiablée !  Ci-dessous, un diaporama mettant justement en vedettes ce genre de charmantes créatures qui risquent de faire perdre la "boule" à plus d'un fêtard...  Et pour lire un autre article sur le même sujet, cliquez sur le lien suivant : http://bellesacroquer.blogspot.com/2011/10/des-bavaroises-de-toutes-les-races-et.html

              

Monday, September 17, 2012

LES CHEERLEADERS DES DOLPHINS S'ÉCLATENT SUR "CALL ME MAYBE" DE CARLY RAY JEPSEN !


Justin Bieber a eu le coup de foudre pour elle. Katy Perry l'adore encore et on croirait en effet qu'elle est faite pour elle. C'est aussi une des préférées du président Barack Obama. Même les cheerleaders des Dolphins de Miami (voir vidéo en bas) l'ont adoptée. De qui ou de quoi parle-t-on ? Du tube de l'été - et même de l'année - : la chanson CALL ME MAYBE de la jeune Canadienne Carly Rae Jepsen. Oui, chaque été, un refrain accrocheur se transforme en vers d'oreille et se loge obstinément dans un coin de notre cerveau, comme une drogue dont on n'arrive plus à se passer. Cette rengaine d'été n'est souvent pas du tout compliquée : quelques accords joyeux, un air léger, un emballage sucré, des mots simples et faciles à retenir. Il suffit qu'une artiste s'inspire de son vécu et trouve l'harmonie entre ce qui plait au public et ce qu'elle ressent et...vlan ! Vous avez un succès qui fait chanter le monde entier et dont on fait même une version symphonique ! Sans même vous en doutez, vous avez visé dans le mille et vous faites rager bien des auteurs compositeurs interprètes qui, cent fois sur le métier, remettent leur ouvrage, pour arriver à rien d'intéressant.

Ce méga-hit, numéro 1 des palmarès dans 37 pays, a certes changé la vie de Carly Rae Jepsen, mais il n'est pas arrivé comme ça, tout seul, par hasard, comme le laisse entendre certains commentateurs mal informés. La jeune femme de 26 ans, née à Mission (Colombie-Britannique) connaissait un début de carrière prometteur à Vancouver, où elle et son groupe de musiciens avaient élu domicile depuis quelques années. Bien sûr, les débuts furent difficiles. Carly n'était pas connue et elle n'avait pas d'argent. Pour payer sa bande de collaborateurs, elle leur préparait des repas maison. Puis, en 2007, la future vedette pop participe au concours télévisé CANADIAN IDOL. Elle se classe en 3e position et, peu après, elle réussit à décrocher un premier contrat de disque avec FONTANA RECORDS. En septembre 2008, la petite Canadienne aux allures d'adolescente, lance sur le marché son premier album, qui s'intitule TUG OF WAR. Auparavant, en juin, le premier simple, issu de cet enregistrement, était sorti. Il s'agissait d'une reprise de SUNSHINE ON MY SHOULDERS, une des plus belles chansons de John Denver.



Au printemps suivant, afin de faire la promotion de ce premier disque, Jepsen part en tournée à travers son pays natal. Ce n'est pas le grand luxe ! Elle voyage avec ses musiciens dans une mini-van du genre de celle que les mères de famille utilisent pour conduire leurs enfants à leur match de soccer ! Néanmoins, petit à petit, le succès lui sourit. Deux ans plus tard, la chanson titre de son album TUG OF WAR gagne le prix de la chanson de l'année aux CANADIAN RADIO MUSIC AWARDS. Encouragée par cette récompense, Carly Rae se remet au travail de composition afin de produire un nouvel album. Un jour, chez elle, pendant cette période de création, alors qu'elle improvise avec son guitariste Tavish Crowe, un refrain surgit rapidement de son imagination. Quatre jours plus tard, la chanson est complétée, et une première version est enregistrée avec pour titre CALL ME MAYBE. Pour Jepsen, il s'agit d'une chanson comme une autre. C'est en la faisait entendre à des membres de sa famille, qu'elle réalise qu'elle est peut-être "spéciale". En l'écoutant, une de ses tantes se met à danser. Évènement singulier car ce n'est pas dans ses habitudes d'exécuter ainsi quelques pas de danse. Cet enregistrement initial est très imparfait. Josh Ramsey, du groupe rock MARIANAS TRENCH, et collaborateur de longue date de la jeune chanteuse, améliore les arrangements de cette chanson en lui donnant une facture plus pop. Il faut préciser qu'au début de sa carrière, Carly était encore influencée par les goûts musicaux de ses parents, surtout de son père, un guitariste à ses heures, et un grand amateur de musique folk. Sans la touche géniale de Ramsey, CALL ME MAYBE, lancé en septembre 2011, comme premier simple de l'album CURIOSITY, n'aurait pas eu l'effet d'une bombe comme ce fut le cas par la suite.

Alors que la chanson atteint la 11e place au palmarès des ventes de disques au Canada, Jepsen est toute excitée à l'idée qu'elle réalisera son rêve de petite fille : voir son nom apparaître dans le Top 10 des plus grands succès des charts. C'est à ce moment précis que la super vedette canadienne Justin Bieber entend CALL ME MAYBE à la radio. Subjugué par cette mélodie, il partage sa découverte sur son compte TWITTER. Il vante le talent de Jepsen à son gérant Scooter Braun qui s'empressera de faire signer la jeune femme pour son étiquette SCHOOL BOY RECORDS. On connaît la suite, la chanson CALL ME MAYBE se retrouve sur toutes les lèvres et le vidéo officiel de ce titre célèbre atteint maintenant les 260 millions de visionnement sur YouTube. Tout un phénomène ! Bieber invite la nouvelle sensation à l'accompagner durant sa tournée mondiale et c'est ainsi qu'elle se produit devant des foules immenses comme celle de 300 000 personnes qui a récemment chanté avec elle à Mexico. Et aujourd'hui, c'est elle qui fait le tour de la planète, précédée de l'immense succès de sa fameuse chanson. Au récent MUCH MUSIC VIDEO AWARDS, Carly a remporté les trophées suivants : celui de la vidéo la plus souvent regardée, celui de la meilleure vidéo de l'année, et celui de la vidéo la plus populaire. Aux TEEN CHOICE AWARDS, elle est élue découverte de l'année et CALL ME MAYBE est choisi chanson de l'été. Pas mal pour ce petit bout de femme partie de presque rien...



Carle Rae Jepsen sera-t-elle un feu de paille ? Sera-t-elle l'auteure d'un seul méga succès (7,5 millions de copies vendues de CALL ME MAYBE) ? On verra. Tout ce qu'elle vise présentement c'est que les gens se sentent bien en chantant et en dansant sur sa musique. Une telle popularité ne lui monte pas à la tête. Elle reste près de sa famille et elle a conservé les mêmes amis qui lui sont fidèles depuis longtemps. Ce qu'elle aime le plus, c'est faire la fête avec eux. Avoir du bon temps... Elle découvre le monde grâce à sa tournée et elle trouve cette expérience fascinante. Avec la célébrité viennent aussi les critiques. On lui reproche notamment son "look" d'adolescente, une image fabriquée sur mesures pour plaire à ce public de jeunes qui l'ont adulée instantanément. Et puis il y a toutes ces parodies qui inondent le web et ces élans d'enthousiasme débordant que Carly prend avec légèreté et avec le sourire... Elle est ravie par ce qui lui arrive et elle est reconnaisante du tremplin que lui a offert Justin Bieber pour faire décoller sa carrière à la vitesse grand "V". Mais au-delà des apparences et d'une chanson bonbon, cette jeune femme est plus mature qu'on le croit... Et elle a tout l'avenir devant elle...