Sunday, September 30, 2012

The Brewers of Canada Pavilion

The Brewers of Canada Pavilion
Comprising of more than 50 members, The Brewers Association of Canada presented an elegant pavilion at Expo 67, located on Île-Sainte-Hélène between the pavilions of China and Vermont.

Constructed of concrete, wood and glass, the complex was made up of 3 circular buildings, recalling the curves of a beer barrel.  In them were housed the 3 main sections of the pavilion: the 'La Brasserie' restaurant and terraced beer garden in the first, a historical exhibit and miniature theater in the second, kitchen and service installations in the third.

Beer was the drink of choice in the air-conditioned, 400-seat restaurant, and there were 67 kinds to choose from.  The menu featured an imaginative cross-Canada selection of dishes based on recipes using beer instead of wine: Saskatchewan beef (boeuf bourguignon, but made with beer), Quebec tourtière with an aromatic touch of beer, Yukon salmon trout in beer sauce, beer-infused Manitoba pork chops, Acadian ham, Alberta steaks, etc...

In the historical section, beer drinkers from prehistoric times to modern day were discussed, including ancient beer-drinking cultures such as Greeks and Romans, Gauls and Teutons. Visitors were explained the art of beer-brewing: how barley could be blended with wheat, how ale could be flavored with ginger or hops, etc.  The exhibits all sought to show the good life in Canada, relating the story of Canadian beer to that of Expo 67's overall theme 'Man and his World'.

For children, a circular, 200-seat puppet theatre featured daily performances by the world-famous Canadian Puppet Theatre. Some 50 puppets presented a story called 'Fun Fantasy', a humorous tour of Canada.  The 15-minute bilingual show was performed continuously from 10am to 9:30pm.  

Every visitor to the pavilion was offered a free souvenir book in English or French, featuring unusual entertainment ideas and food recipes using beer.

The Brewers of Canada Pavilion
Am I the only one to find the inclusion of children's activities in a pavilion that was essentially a large Brasserie a bit... awkward?

The official Expo 67 guide book promised that a visit to the Brewers pavilion would provide "relaxation and enjoyment for the whole family". This evidently meant keeping children occupied while parents were at the bar.
  
'The Children's Theatre', 1968

The Brewers of Canada Pavilion
It gets even better in 1968.

The following year for Man and His World, the pavilion was altogether re-baptized 'The Children's Theatre'.  Upon reading the mindful description (above), one would hardly know that the pavilion's original vocation was that of a beer garden...!

According to the guide, children could "cultivate [their] personality and self confidence" through live theatre.  All while Mummy and Daddy cultivated theirs, *ahem*, through, er... the natural wonders of beer...!

The Brewers of Canada Pavilion
images: (1) expo67.ncf.ca
(2) personal collection (The Expo 67 Memorial Album)
(3 and 4) personal collection (Man and His World 1968 guide)

Friday, September 28, 2012

OKTOBERFEST DE MUNICH : DES PARTICIPANTES DE PLUS EN PLUS "HOT" !


Le festival de la bière de l'Oktoberfest se poursuit jusqu'au 7 octobre à Munich.  C'est une tradition bavaroise qui revient à chaque automne depuis plus de deux siècles (il y a eu quelques exceptions à cause des guerres ou de divers autres évènements).  Elle remonte aux noces du futur roi de Bavière, Louis 1er, et de Therese von Sachsen Hildburghausen, célébrées le 12 octobre 1810.  Les hommes et les femmes qui participent à cette grande foire commerciale honorent encore la tradition en revêtant les costumes typiques de l'Oktoberfest : les très colorées dirndls - ou robes lacées aux décolletés plongeants - pour les festivalières, et les culottes de peau pour leurs compagnons masculins.  Je ne sais pas si une telle étude a déjà été faite, mais je serais curieux de savoir comment ont évolué les moeurs ou les comportements des gens lors de cette fête qui est devenue l'une des plus importantes au monde, puisqu'elle attire près de sept millions de visiteurs du monde entier.  La façon de se conduire, dans ces rassemblements monstres, est probablement le reflet des changements sociaux qui ont eu cours au fil du temps.  J'imagine que la mondialisation a aussi eu des conséquences sur ce gros party qui réunit des fêtards de tous les horizons, de toutes les races et de toutes les orientations sexuelles.



En Amérique du Nord et en Europe occidentale, la révolution la plus marquante de la deuxième moitié du XXe siècle a probablement été celle de la libération de la femme, qui a beaucoup contribué à l'amélioration de la condition féminine.  La marche des femmes vers l'égalité des sexes a profité à toute la société.  Cette révolution est aussi passée par la libération sexuelle et par celle des moeurs.  On s'en aperçoit à l'Oktoberfest !  Les festivaliers ne sont plus les seuls à abuser des boissons alcoolisées.  Les représentantes de la gent féminine se laissent aussi aller aux excès de consommation de bière.  Et, on le sait, sous l'effet de l'alcool, ces demoiselles et ces dames perdent parfois une bonne part de leur inhibition et deviennent paradoxalement des objets sexuels.  Face à ce phénomène et à celui de l'hyper-sexualisation qui affecte très tôt les adolescentes, on se rend compte que le combat des féministes contre l'avilissement des femmes est loin d'être gagné...



Au cours des dernières décennies, certains observateurs ont affirmé que l'Oktoberfest avait pris un mauvais tournant.  Beuveries, rixes, vols, verres ou bouteilles cassés jonchant le sol, problèmes sanitaires, gâchent de plus en plus la qualité du Festival et écorchent la réputation de la  Bavière.  Ce côté négatif est certes réel, mais il est amplement contre-balancé par beaucoup d'aspects positifs.  L'Oktoberfest c'est bien plus que les 35 tentes immenses où l'on boit de la bière (7,5 millions de litres en moyenne par année) transportée par une armée de 12 000 serveurs et serveuses.  C'est avant tout un vaste terrain (26 hectares) de jeux, de manèges, de kiosques de restauration qui font le bonheur d'une grande partie de la clientèle qui est de type familial.  On fait aussi la fête entre amis et ce n'est qu'une minorité de célibataires esseulés qui s'y rencontrent dans l'espoir de trouver l'âme soeur.  Ce sont souvent eux qui causent du grabuge.



Du reste, la technologie dernier cri peut aider à contrer les désagréments de cette immense foire commerciale.  Cette année, par exemple, il n'est pas nécessaire de traîner portefeuille ou sacoche afin de payer comptant, ou par cartes de crédit, ce que vous achetez sur place.  Les commerçants acceptent les paiements effectués par l'intermédiaire des téléphones intelligents.  Ça pourrait réduire le nombre de vols ainsi que la quantité de portefeuilles ou de cartes perdus.  D'ailleurs, parlant d'achats et de paiements, cette année encore, une association de consommateurs continue de dénoncer ce qu'elle appelle une collusion des marchands de l'Oktoberfest qui s'entendraient pour gonfler les prix de leurs produits.  Entre autres, le litre de bière frôle maintenant les dix euros, une augmentation de prix de 43 % sur dix ans.  Par surcroît, on accuse également les vendeurs de ne pas remplir suffisamment les verres.  L'association réclame qu'on fixe un prix plafond de sept euros par litre de bière.




Le prix de la bière a beau être exorbitant, ça n'empêche pas les festivaliers de boire le précieux liquide en quantités gargantuesques.  Tellement, en fait, que les brasseurs manquent de bouteilles vides à remplir.  D'ailleurs, des annonces dans les journaux locaux demandent aux lecteurs de rapporter les bouteilles vides qui pourraient traîner à leur domicile.  Cette situation contraste avec celle des verres de bière vides que les participants de l'Oktoberfest tentent de voler et de rapporter chez eux...  L'an dernier, les agents de sécurité ont trouvé 226 000 de ces bocks de bière que les visiteurs avaient caché sous leurs vêtements ou dans leur sac à dos...  Pour ceux et celles qui veulent éviter les ennuis liés à la consommation excessive d'alcool, il existe maintenant une application qui peut être téléchargée dans leur téléphone intelligent.  En saisissant des données comme leur taille, leur poids, et la quantité de bière ingurgitée, les utilisateurs de cette application peuvent connaître leur taux d'alcoolémie et le temps qu'il faudra pour le ramener à zéro après qu'ils auront arrêté de boire.




Ce qui attire tant les visiteurs à l'Oktoberfest c'est l'ambiance du tonnerre qui règne sur les lieux pendant toute la durée du Festival.  Les soirées de party, animées par des groupes musicaux qui font danser tout le monde, sont très courues.  Les 35 tentes qui logent les convives sont souvent remplies à pleine capacité.  Cela pose un problème et constitue souvent un irritant majeur pour ceux et celles qui essaient d'y entrer pour faire eux aussi la fête.  Encore une fois, la technologie peut venir en aide à ces malheureux, frustrés de se cogner le nez sur des portes closes.  Une application téléchargeable sur téléphone mobile permet maintenant de connaître, en temps réel, l'achalandage de chaque tente et le nombre de places disponibles.  Les festivaliers se dirigent naturellement vers les plus grandes tentes, en se disant qu'en raison de leur immensité, c'est à ces endroits qu'ils ont de meilleures chances de trouver  des places libres.  Par conséquent, ce sont plutôt les plus petites tentes qui sont parfois les moins fréquentées.  Grâce à l'application, les fêtards savent où aller et ils ne perdent plus leur temps et leur énergie à chercher des places disponibles.  Déjà 75 000 personnes ont eu recours à cette aide technologique fort utile.




Si on peut ainsi économiser du temps et des efforts inutiles, il en va de même pour son argent.  Grâce à votre "kit" technologique spécialement conçu pour l'Oktoberfest, vous disposez d'un outil qui vous permet de comparer les prix demandés par la multitude de marchands qui vendent leurs produits sur les lieux.  Par exemple, le prix de la bière varie d'une tente ou d'un "stand" à l'autre.  Vous saurez où aller pour payer moins cher.  Et si vous avez profité de ces économies pour boire un peu trop, une sorte de GPS intégré dans vos applications de "smart phone" vous aidera à retourner chez vous sans vous perdre en chemin.


Les célibataires recherchant l'âme soeur, ou voulant célébrer en bonne compagnie, trouveront aussi leur compte dans l'outillage technologique conçu en fonction de l'Oktoberfest.  Sur son téléphone, l'utilisateur peut créer son profil et le partager avec d'autres personnes seules qui désirent, par exemple, faire un tour de montagnes russes ou boire une bière.  En entrant dans l'application des informations comme une photo, son âge et le genre de personnes que l'on recherche, votre appareil vous fournira une liste des personnes correspondant à votre profil, ainsi que le lieu où elles se trouvent présentement sur le site du festival.  Si le compagnon ou la compagne que vous avez choisis a du mal à comprendre la langue que vous parlez, pas de panique, un système de traduction est à votre disposition sur votre smart phone.




Vous êtes au coeur de la fête et vous aimeriez chanter sur les airs folkloriques typiques de l'Oktoberfest ?  C'est possible grâce au répertoire de paroles de chansons contenu dans le logiciel de votre téléphone.  Bien pratique ces petits bidules intelligents, mais une chose qu'ils ne peuvent pas faire, cependant, c'est de vous aider à retrouver votre conjointe si vous l'avez perdue parce que vous vous êtes trop enivré et...que vous avez mis le nez dans le décolleté trop profond d'une autre participante à cette fête endiablée !  Ci-dessous, un diaporama mettant justement en vedettes ce genre de charmantes créatures qui risquent de faire perdre la "boule" à plus d'un fêtard...  Et pour lire un autre article sur le même sujet, cliquez sur le lien suivant : http://bellesacroquer.blogspot.com/2011/10/des-bavaroises-de-toutes-les-races-et.html

              

Monday, September 17, 2012

LES CHEERLEADERS DES DOLPHINS S'ÉCLATENT SUR "CALL ME MAYBE" DE CARLY RAY JEPSEN !


Justin Bieber a eu le coup de foudre pour elle. Katy Perry l'adore encore et on croirait en effet qu'elle est faite pour elle. C'est aussi une des préférées du président Barack Obama. Même les cheerleaders des Dolphins de Miami (voir vidéo en bas) l'ont adoptée. De qui ou de quoi parle-t-on ? Du tube de l'été - et même de l'année - : la chanson CALL ME MAYBE de la jeune Canadienne Carly Rae Jepsen. Oui, chaque été, un refrain accrocheur se transforme en vers d'oreille et se loge obstinément dans un coin de notre cerveau, comme une drogue dont on n'arrive plus à se passer. Cette rengaine d'été n'est souvent pas du tout compliquée : quelques accords joyeux, un air léger, un emballage sucré, des mots simples et faciles à retenir. Il suffit qu'une artiste s'inspire de son vécu et trouve l'harmonie entre ce qui plait au public et ce qu'elle ressent et...vlan ! Vous avez un succès qui fait chanter le monde entier et dont on fait même une version symphonique ! Sans même vous en doutez, vous avez visé dans le mille et vous faites rager bien des auteurs compositeurs interprètes qui, cent fois sur le métier, remettent leur ouvrage, pour arriver à rien d'intéressant.

Ce méga-hit, numéro 1 des palmarès dans 37 pays, a certes changé la vie de Carly Rae Jepsen, mais il n'est pas arrivé comme ça, tout seul, par hasard, comme le laisse entendre certains commentateurs mal informés. La jeune femme de 26 ans, née à Mission (Colombie-Britannique) connaissait un début de carrière prometteur à Vancouver, où elle et son groupe de musiciens avaient élu domicile depuis quelques années. Bien sûr, les débuts furent difficiles. Carly n'était pas connue et elle n'avait pas d'argent. Pour payer sa bande de collaborateurs, elle leur préparait des repas maison. Puis, en 2007, la future vedette pop participe au concours télévisé CANADIAN IDOL. Elle se classe en 3e position et, peu après, elle réussit à décrocher un premier contrat de disque avec FONTANA RECORDS. En septembre 2008, la petite Canadienne aux allures d'adolescente, lance sur le marché son premier album, qui s'intitule TUG OF WAR. Auparavant, en juin, le premier simple, issu de cet enregistrement, était sorti. Il s'agissait d'une reprise de SUNSHINE ON MY SHOULDERS, une des plus belles chansons de John Denver.



Au printemps suivant, afin de faire la promotion de ce premier disque, Jepsen part en tournée à travers son pays natal. Ce n'est pas le grand luxe ! Elle voyage avec ses musiciens dans une mini-van du genre de celle que les mères de famille utilisent pour conduire leurs enfants à leur match de soccer ! Néanmoins, petit à petit, le succès lui sourit. Deux ans plus tard, la chanson titre de son album TUG OF WAR gagne le prix de la chanson de l'année aux CANADIAN RADIO MUSIC AWARDS. Encouragée par cette récompense, Carly Rae se remet au travail de composition afin de produire un nouvel album. Un jour, chez elle, pendant cette période de création, alors qu'elle improvise avec son guitariste Tavish Crowe, un refrain surgit rapidement de son imagination. Quatre jours plus tard, la chanson est complétée, et une première version est enregistrée avec pour titre CALL ME MAYBE. Pour Jepsen, il s'agit d'une chanson comme une autre. C'est en la faisait entendre à des membres de sa famille, qu'elle réalise qu'elle est peut-être "spéciale". En l'écoutant, une de ses tantes se met à danser. Évènement singulier car ce n'est pas dans ses habitudes d'exécuter ainsi quelques pas de danse. Cet enregistrement initial est très imparfait. Josh Ramsey, du groupe rock MARIANAS TRENCH, et collaborateur de longue date de la jeune chanteuse, améliore les arrangements de cette chanson en lui donnant une facture plus pop. Il faut préciser qu'au début de sa carrière, Carly était encore influencée par les goûts musicaux de ses parents, surtout de son père, un guitariste à ses heures, et un grand amateur de musique folk. Sans la touche géniale de Ramsey, CALL ME MAYBE, lancé en septembre 2011, comme premier simple de l'album CURIOSITY, n'aurait pas eu l'effet d'une bombe comme ce fut le cas par la suite.

Alors que la chanson atteint la 11e place au palmarès des ventes de disques au Canada, Jepsen est toute excitée à l'idée qu'elle réalisera son rêve de petite fille : voir son nom apparaître dans le Top 10 des plus grands succès des charts. C'est à ce moment précis que la super vedette canadienne Justin Bieber entend CALL ME MAYBE à la radio. Subjugué par cette mélodie, il partage sa découverte sur son compte TWITTER. Il vante le talent de Jepsen à son gérant Scooter Braun qui s'empressera de faire signer la jeune femme pour son étiquette SCHOOL BOY RECORDS. On connaît la suite, la chanson CALL ME MAYBE se retrouve sur toutes les lèvres et le vidéo officiel de ce titre célèbre atteint maintenant les 260 millions de visionnement sur YouTube. Tout un phénomène ! Bieber invite la nouvelle sensation à l'accompagner durant sa tournée mondiale et c'est ainsi qu'elle se produit devant des foules immenses comme celle de 300 000 personnes qui a récemment chanté avec elle à Mexico. Et aujourd'hui, c'est elle qui fait le tour de la planète, précédée de l'immense succès de sa fameuse chanson. Au récent MUCH MUSIC VIDEO AWARDS, Carly a remporté les trophées suivants : celui de la vidéo la plus souvent regardée, celui de la meilleure vidéo de l'année, et celui de la vidéo la plus populaire. Aux TEEN CHOICE AWARDS, elle est élue découverte de l'année et CALL ME MAYBE est choisi chanson de l'été. Pas mal pour ce petit bout de femme partie de presque rien...



Carle Rae Jepsen sera-t-elle un feu de paille ? Sera-t-elle l'auteure d'un seul méga succès (7,5 millions de copies vendues de CALL ME MAYBE) ? On verra. Tout ce qu'elle vise présentement c'est que les gens se sentent bien en chantant et en dansant sur sa musique. Une telle popularité ne lui monte pas à la tête. Elle reste près de sa famille et elle a conservé les mêmes amis qui lui sont fidèles depuis longtemps. Ce qu'elle aime le plus, c'est faire la fête avec eux. Avoir du bon temps... Elle découvre le monde grâce à sa tournée et elle trouve cette expérience fascinante. Avec la célébrité viennent aussi les critiques. On lui reproche notamment son "look" d'adolescente, une image fabriquée sur mesures pour plaire à ce public de jeunes qui l'ont adulée instantanément. Et puis il y a toutes ces parodies qui inondent le web et ces élans d'enthousiasme débordant que Carly prend avec légèreté et avec le sourire... Elle est ravie par ce qui lui arrive et elle est reconnaisante du tremplin que lui a offert Justin Bieber pour faire décoller sa carrière à la vitesse grand "V". Mais au-delà des apparences et d'une chanson bonbon, cette jeune femme est plus mature qu'on le croit... Et elle a tout l'avenir devant elle...


Saturday, August 11, 2012

"Montreal Women Are Wonderful"

"Montreal Women Are Wonderful"
"Easter parade is every day along St. Catherine street, with its steady stream of mad hats and multi-hued hair to bewitch — or bewilder — male eyes."

A November, 1961 article appearing in Weekend Magazine; the first in a series that featured artists' impressions of Canadian women...  Enjoy:


Montreal Women Are Wonderful
Paintings by Bruce Johnson

"You can see girls any place but in Montreal you see women." That was artist Bruce Johnson's reaction when he first arrived. Two years in the city have not dampened his enthusiasm. His face still lights up at the very Mention of the subject.

He should know. He is a keen practicioner of that old male custom of standing on the corner — purely in the interests of art — and watching all the girls go by. These paintings are the result of many long, happy hours doing just that.

"The first thing I noticed", he says, "was the individuality of the Montreal woman." It is not just her clothes, he decided, although her appearance leaves no doubt about her fashion consciousness. She follows fashion but is not ruled by it. Her costume may be years old but it fits beautifully as well as flattering her figure.

It is the French influence that is mainly responsible for setting the Montreal woman apart. Johnson agrees, "but the effects seem to rub off on many English-speaking women as well."

There is something different about the way a Montreal woman looks at a man: "She is not coquettish — just more aware." And it is much more rewarding to smile at her, because more often than not you get a smile in return, instead of a cold stare. "Much more enticing," he says.

Being a young man, Johnson devotes most of his attention to the younger woman. But older examples of Montreal womanhood do not escape his eye. His view of them appears here as well — in the first of a WEEKEND series of artists' impressions of Canadian women.

"Montreal Women Are Wonderful"
"Leisurely lunch is irresistible when your waitress in a tiny French café treats you as though you were her only customer."

"Montreal Women Are Wonderful"
"Fresh faces almost hidden by hoods, nuns take a quiet stroll in the shadow of Mount Royal."

"Montreal Women Are Wonderful"
"The real warmth of the French-Canadian woman — her understanding and compassion — shows in the plum rosy faces you see in old Bonsecours Market."

"Montreal Women Are Wonderful"
"Sweeping majectically across Sherbrooke street, her chauffeur-led poodle in her wake, is one of the formidable figures who form the backbone of Montreal's English society."

"Montreal Women Are Wonderful"
"Coffee bars along Stanley street are second homes to the Beatnick crop. Their pale-lipped, dusky-eyed faces world-weary in the smoky gloom, they huddle for hours over endless cups of bitter espresso."

image source: flickr.com

Saturday, August 4, 2012

The Story Behind the Expo 67 Theme Song

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In my years as an Expo 67 aficionado, I've always wondered why there were 2 different "official" Expo theme songs: one by Donald Lautrec and one by (my beloved) Michèle Richard.

Written by Stéphane Venne in the months leading up to Expo, "Un jour, un jour" ("Hey Friend, Say Friend" in English) was in fact the winning submission in a contest organized by the Expo 67 Corporation and Ms. Jacqueline Vézina, then-head of the "Festival du Disque", ancestor of the current "Gala de L'ADISQ".

During an Expo-related event last winter, Stéphane Venne himself discussed the competition, as well as the Donald Lautrec/Michèle Richard duality.

"I was 25 years old at the time," remembered Venne, "I had been writing songs for 10 years. I learned to write much like a young hockey player learns to play: by practice.  So by 1966, I knew what I was doing. But I was still relatively anonymous."

That year, he received a letter with a participation form for the Expo 67 theme song contest from his songwriter's guild.  Venne said he'd never forget the day he got his idea:

"At one point in 1966, the 'La Presse' newspaper published an artist's conception of Expo 67 on its front page.  It was a prettied-up image, à la Walt Disney, meant to give readers an impression of what the Expo site would be like. [...] The image was huge: from one edge of the page to another".  This was where inspiration struck: "The islands, the water, the colors, at once in the city and just outside the city.  The shapes, the dream, the future"...

Stéphane Venne submitted his song during the last hour of the last day of the contest deadline, slipping it under the door at 5 minutes to 5pm.  This was before the advent of cassette tapes, so the songs were submitted as musical partitions: musical notes and lyrics on paper.  Jacqueline Vézina had hired professional singers with accompanying pianists to perform the submissions before judges.  One of these pianists was Paul Baillargeon, a fellow who worked with lyricist Pierre Letourneau, a good friend of Stéphane's. 

When "Un jour, un jour" won out over the other 2,200 submissions, Letourneau knew immediately through Baillargeon and called Stéphane to tell him.  It was still a secret as the official announcement had not been made. "A few days before the official announcement, I knew," Venne admitted.

Donald Lautrec vs. Michèle Richard

A grand gala was organized by Radio-Canada to announce the winning theme song. Venne recalled the details:

"The director of this show, Maurice Dubois, had the habit of hiring Michèle Richard for all sorts of occasions and all sorts of reasons. I was not happy about this. I had a friend, [singer] Donald Lautrec, whose manager, Yvan Dufresne, I knew well. I called Dufresne a few days before the gala to confide in him: 'Yvan, I won the Expo song, the show is Sunday and you find that it would be fun if...' He understood immediately. The problem was: 'What do we do?' And the answer was: 'We work quickly, through the night, hiring musicians without telling them why, recording and manufacturing the records at full speed, so that they are in stores Monday morning after the Radio-Canada show...'"

This is how Donald Lautrec came to record the song, even though the Expo Corporation and Radio-Canada had chosen Michèle Richard...

donald_lautrec_expo_67_theme_composer
On a side note, Montreal Mayor Jean Drapeau was reportedly unhappy that Stéphane Venne's original lyrics made no mention of "Montreal" or "Expo 67".  One of the major differences in Michèle Richard's recording versus Donald Lautrec's was the inclusion of an intro and outro where she sang: "Expo, Expo, à Montréal... Expo, Expo de '67... Expoooooo à Montréaaaaal!"

No need to ask which one I like best.  And you, Expo Lounge visitor? Which version do you prefer...? 



images: expo67.ncf.ca

The Stéphane Venne quotes were culled from a written French transcript sent to me by Yves Jasmin, translated and edited for clarity by yours truly.

Saturday, July 21, 2012

Retro Recipe: Coconut Queen Party Cake

Retro Recipe:  Coconut Queen Party Cake
From the cookbook "Here Are The Cakes America Loves", 1950:

Coconut Queen Party Cake with Marshmallow Frosting

Cake:

• 2¾ cups cake flour, sifted
• 4 teaspoons baking powder
• ½ teaspoon salt
• ¾ cup shortening
• 1½ cups sugar
• 4 egg whites
• 1½ teaspoons vanilla extract
• 1 cup milk

Sift together dry ingredients and set aside. Cream shortening thoroughly. Gradually add the sugar, mixing continuously. Add egg whites, one at a time, beating well after each addition. Add sifted dry ingredients alternately with the milk, beating until smooth after each addition.

Pour into 2 well-greased 9-inch cake pans. Bake at 350°F for about 35 minutes. Cool layers slightly and remove from pans. Cool completely.

Frosting:

• 2 egg whites
• 1½ cups sugar
• 6 tablespoons water
• 6 large marshmallows, quartered
• 1 teaspoon vanilla extract
• ¼ teaspoon baking powder

In the top of a double boiler, combine first 4 ingredients. Cook over rapidly boiling water, beating with a rotary egg beater about 10 minutes, or until mixture stands in peaks. Remove top of double boiler from heat.

Add the vanilla extract and baking powder and beat about 5 minutes, or until frosting is thick and of good spreading consistency.

Sprinkle 1 cup of grated coconut over top and sides. If desired, tint coconut by placing it with 2 drops of liquid food coloring in a covered pint jar. Shake until coconut is evenly tinted.

source: adapted from midcenturymenu.com.

Wednesday, July 11, 2012

JORDAN CARVER BRASSE DE "GROSSES" AFFAIRES !



Jordan Carver assure qu'elle brasse de grosses affaires ces temps-ci... Et, rien qu'à la regarder, on ne peut que la croire ! Depuis deux ou trois ans, sa renommée a dépassé les frontières, et la super modèle "érotique" de 26 ans, originaire de Munich, en Allemagne, refuse plus d'offres de contrat qu'elle peut en accepter. Les occasions d'affaires se multiplient et débordent maintenant sa profession de mannequin spécialisé dans la mode de la lingerie féminine et du bikini. On lui demande de plus en plus de participer à toutes sortes d'évènements, de faire de la promotion ou de tourner des vidéos. Cette Bavaroise, dont la "marque de commerce" est sa plantureuse et très volumineuse poitrine (32 HH ou 43 GG, les avis divergent selon les sources d'information), qui rêvait de voyages, durant sa prime jeunesse, est servie à souhait depuis que son travail l'amène à faire le tour du monde. Sauf que, les contrats se succédant à une vitesse de plus en plus folle (elle a notamment posé pour ZOO MAGAZINE, ALUFEM -Italie-, SLITZ MAGAZINE -Suède-), Jordan n'a guère le temps de faire du tourisme lorsqu'elle se rend à l'étranger. De même, son horaire chargé ne lui permet plus de voir sa famille et ses amis autant qu'avant sa percée assez fulgurante dans le monde du show business. La nature même de son travail fait en sorte qu'elle est toujours célibataire. De plus, dit-elle, aucun amoureux ne pourrait éviter d'être rongé par la jalousie, à la façon dont tous les hommes la regardent.




Carver est bien consciente des raisons qui font son succès. Elle est tout de même étonnée de la rapidité et de l'ampleur de cette réussite, qui l'a amenée très tôt à déménager en Californie, où elle se sent vraiment chez elle. Jordan a beau augmenter ses tarifs, son téléphone continue à sonner et on requiert assidûment ses services. Enfant, elle était pourtant un garçon manqué ! C'est d'ailleurs avec les gars de son âge qu'elle jouait, pas avec les filles. Jusqu'à l'adolescence (14 ans), on se moquait d'elle parce qu'elle avait de petits seins ! De son propre aveu, elle ressemblait à un petit poulet ! Mais à quinze ans, Boom ! Sa poitrine explose ! À partir de ce moment là, elle fait tourner les têtes et les regards, sur son passage. Elle ne laisse personne indifférent. On lui donne assez tôt sa chance dans l'industrie de la mode des sous-vêtements féminins. Très vite aussi, dès qu'elle commence à être pas mal connue, elle se permet d'émettre des avis passablement tranchants, quitte à froisser certaines personnes. Elle ne ménage d'ailleurs pas du tout ses compatriotes allemands qui, en général, prétend-t-elle, ne trouvent pas excitantes les femmes aux gros seins. Une raison suffisante pour affirmer qu'ils manquent d'envergure ! Au contraire, les Anglais raffolent des fortes poitrines. «Vous ne pouvez pas imaginer, confie-t-elle, tout ce qu'ils peuvent faire, juste pour jeter un second coup d'oeil à mes seins». Au lit, les hommes sont généralement obsédés par sa poitrine. Ce qu'elle déplore un peu car, selon ses dires, elle a bien d'autres charmes. D'ailleurs, la super modèle aime plus se faire toucher les hanches que le buste. Et veuillez noter, messieurs, qu'elle préfère les hommes cultivés, bien musclés, ni trop rudes, ni trop timides, mais à la poitrine poilue... Parce que Carver est encore célibataire, on en a déduit qu'elle était lesbienne. Hypothèse qu'elle réfute. Jordan n'aime pas particulièrement avoir des relations sexuelles avec des femmes, mais elle confirme que de tels rapports intimes peuvent se produire en fin de party...



L'arbre généalogique de Jordan Carver plonge ses racines non seulement en sol allemand, mais également en territoire italien. De l'Italie elle pense avoir hérité son tempérament passionné et son goût pour "l'amore". Si elle est ponctuelle, ordonnée et sait précisément ce qu'elle veut, elle le doit au caractère de sa Bavière natale. Jordan trouve que cette "mixité" la sert bien, tout comme la bonne génétique de ses parents. Elle s'estime chanceuse d'avoir une bonne dose de sang chaud italien et, par ricochet, elle écorche un peu ses consoeurs allemandes qu'elle décrit étonnamment comme n'étant ni belles, ni sexy ! De plus, elle les trouve plutôt froides, inexpressives et coincées (mal à l'aise). Un jugement qui apparaît un peu sévère ! En fait, Jordan semble avoir une meilleure opinion de son pays d'adoption, les États-Unis d'Amérique. Carver fait régulièrement de l'exercice pour se garder en forme, mais elle n'abuse pas du gymnase car elle avoue être un peu paresseuse.




Avec sa poitrine énorme qui attire tant l'attention, peut-être que Jordan Carver se sent un peu comme une bête de cirque quand elle exerce son métier en public. Dans les vidéos qui la mettent en vedette, elle apparaît presque toujours comme la jeune femme un peu ridicule qui se contorsionne pour montrer le plus possible ses seins "king size". C'est un peu l'impression qui se dégage quand, par exemple, elle nous montre comment faire une tarte aux prunes ! Il est vrai que l'effet est assez spectaculaire lorsqu'on l'observe en train de pétrir la pâte qui sert à préparer son plat succulent ! Elle ne se formalise pas de passer pour moins intelligente qu'elle l'est. Réaliste, Jordan sait très bien qu'elle doit sa carrière à sa poitrine sur-dimensionnée. Elle tire simplement le meilleur parti possible de ses attributs féminins et de la curiosité qu'ils suscitent. C'est ainsi que Carver ne craint pas tellement de faire des excès de vitesse sur les routes. Les policiers qui l'arrêtent se montrent toujours très "compréhensifs" et ne lui donnent pas de contraventions ! Il n'est toutefois pas toujours commode de "garder sous contrôle" cette poitrine exubérante quand Jordan se retrouve sur les plateaux de tournage ou dans les studios de photographie. Il arrive assez fréquemment que lorsqu'elle bouge ou se déplace, ses seins sortent de sa robe ou de son soutien-gorge. Quand ça se produit en public, eh bien, la super modèle se dit que les gars qui sont témoins de ces "accidents" n'ont qu'à profiter de leur chance ! Dans les contrats qu'elle signe, une clause spécifie que dans les cas où elle se dénude un peu trop, soit par accident, ou soit pour changer de vêtements entre deux "shootings", son employeur ne peut utiliser ces images. Cependant, elle ne se fait guère d'illusions concernant le respect de cette entente. Tôt ou tard, il y aura des fuites sur le net ou dans les réseaux sociaux, à cause d'individus sans scrupules.



Il n'est pas exclu que Jordan Carver accepte un jour de poser nue. Mais pour l'instant, elle adore la manière qu'elle pratique son métier, et elle se passionne pour la mode, son deuxième plus important centre d'intérêt. D'ailleurs, si elle le pouvait, elle ferait fabriquer des bikinis à son goût et sur mesures pour son corps. Elle n'aime pas tellement ceux qu'on lui fait porter depuis le début de sa carrière. Lorsqu'on lui fait remarquer qu'elle ressemble à Denise Milani (ci-dessus), Jordan se dit honorée d'être comparée à cette femme qu'elle trouve très belle. Interrogée à savoir quelle était la chose la plus étrange qu'elle ait faite dans sa vie, la Californienne d'adoption mentionne qu'elle a déjà fait l'amour sur un pédalo. Le plus drôle c'est que, après cette expérience olé olé, elle avait le mal de mer ! Un fantasme qu'elle voudrait réaliser ? Faire l'amour dans un château sinistre... Puisqu'elle voyage énormément et qu'elle est audacieuse, Jordan Carver pourrait bien vivre cette aventure un de ces jours. Question de goût personnel, c'est ironiquement dans son costume traditionnel de Bavaroise, lorsque Jordan Carver participe au plus grand festival du monde, celui de l'Oktoberfest, que je la trouve à son mieux (photo du haut). En terminant, voici quelques images supplémentaires pour apprécier davantage les courbes de sa voluptueuse silhouette...



Sunday, June 24, 2012

"Habillé pour la modernité"


Founded in 1921, the McCord Museum is a public research and teaching museum here in Montreal, dedicated to the preservation and appreciation of Canadian history.

The museum is known for its extensive historical costume and textile collection, which includes over 18,000 clothing and accessory pieces, many of which were created by some of Montreal's most legendary fashion designers. Among the plethora of antique dresses, parasols, hats, fans and footwear, the museum also counts a collection of Expo 67 hostess uniforms.

The Montréal Fashion Bureau ("Mode Montréal") sat down with Cynthia Cooper, head of collections and research, and curator of costume and textiles for the McCord Museum.  Herself dressed hostess-esque, Ms. Cooper gives us a look into our beloved Expo girls, "dressed for modernity"...  

Check out the video, above...!

"Habillé pour la modernité"
Michel Robichaud mixed modernity and folklore for the Indians of Canada costume.

"Habillé pour la modernité"
The British uniform included a fabulous union jack purse. (McCord Collection)

"Habillé pour la modernité"
The brown and aqua Quebec ensemble, with space-aged hat. (McCord Collection)

"Habillé pour la modernité"
A U.S. raincoat like the one I acquired.  (I think mine is displayed better...)

"Habillé pour la modernité"

images: (1-3-5) screen captures, montages by author
(2-4) mccord-museum.qc.ca, montages by author

Sunday, June 10, 2012

UNE SI "BELLE" HISTOIRE : 125 ANS DE CHEERLEADING



Les dimanches de grand-messe du football américain, les amateurs de ce sport immensément populaire se réunissent par dizaines de milliers dans des stades somptueux, pour pratiquer leur "religion". Leur ferveur est ardente et elle suit un rituel sacré durant les cérémonies d'avant-match ... C'est ainsi que, par exemple, les partisans des Jets et des Giants de New York tiennent leur "tailgate party" à l'ombre d'un gigantesque palace qui a coûté 1,4 MILLIARD de $$$. Ouf !!! Crise économique ou pas, il ne manque pas d'argent pour construire ces stades colossaux, véritables cathédrales des temps modernes ! On fait la fête, avant les parties, en s'empiffrant des aliments les plus gras (ailes de poulet, gigots de toutes sortes, saucisses, charcuteries, bacon, burgers arrosés de sauces piquantes) et de boissons riches en calories (boissons gazeuses, bière, boissons énergétiques). Pas surprenant que le nombre de personnes obèses ou malades du diabète ait explosé au pays de l'oncle Sam...



Si les mordus de football américain débourseront de gros montants d'argent pour acclamer leurs dieux du stade, ils garderont également un oeil sur les ravissantes cheerleaders qui animent et embellissent le spectacle sur les lignes de côté. Malgré les apparences physiques et le gouffre salarial qui les séparent, ces jolies filles bien roulées partagent des traits communs avec les mastodontes qui se disputent rudement la victoire sur le terrain. Comme ces gladiateurs contemporains, ces gracieuses athlètes doivent être en grande forme et consentir leur effort maximum lorsqu'elles donnent leur performance devant des assistances survoltées. Certains mouvements de leurs chorégraphies ressemblent étrangement aux gestes des footballeurs. Ainsi, le "kick", une figure de base des meneuses de claques (photos ci-dessus) rappelle la "mécanique" des bottés d'envoi, de dégagement ou de placement qu'effectuent les botteurs durant les joutes. Pour accéder aux ligues professionnelles, les pom-pom girls doivent bien réussir ces "kicks". La hauteur, l'ampleur, la prestance, la souplesse, la force et la rapidité avec lesquelles elles exécutent cette manoeuvre sont déterminantes si elles veulent être au moins considérées pour l'un des rares postes offerts par les équipes de sport qui engagent des cheerleaders. C'est un pré-requis qui doit être possédé à la perfection, comme bien d'autres éléments de gymnastique qui font parties des routines bien coordonnées qu'elles doivent maîtriser avec précision.



On a tort de considérer uniquement ces animatrices de foule comme des gagnantes de concours de beauté, choisies surtout à cause de leur côté "sexy". La vérité c'est qu'elles sont aussi des athlètes à part entière. Qui parmi vous peut lever la jambe aussi haut que ces superbes acrobates ?! Il n'est pas donné à tout le monde de pouvoir danser et se déhancher avec tant d'agilité et de souplesse ! Pour y arriver, ces jeunes femmes doivent s'entraîner sérieusement et durement pendant des heures, chaque semaine. C'est comme ça depuis les années 1960. C'est à cette époque que le cheerleading est pratiquement devenu une discipline sportive. Mais beaucoup de gens ont toujours refusé de le reconnaître comme un "vrai" sport. Aujourd'hui on examine la possibilité de l'intégrer aux Jeux Olympiques, dans les compétitions de gymnastique. Plusieurs sauts et manoeuvres "aériennes" du cheerleading sont périlleuses et risqués. Il y a beaucoup de blessures chez les adeptes de ce sport "extrême".



Saviez-vous que le cheerleading existe depuis 125 ans ? Seriez-vous surpris d'apprendre que, jusqu'à la deuxième guerre mondiale, ces si jolies Pom-Pom Girls étaient... des HOMMES ?! Leur tâche consistait surtout à hurler dans un porte-voix pour encourager l'équipe et soulever la foule. Dans les années 1920 (la photo ci-dessus date de 1922 et a été prise à Lafayette, University of Louisiana), il y avait bien quelques représentantes du sexe féminin chez les cheerleaders, mais elles ressemblaient davantage à des clowns ! Leur uniforme cachait tout, sauf leur visage ! Un contraste énorme avec le mini-costume des meneuses de claques d'aujourd'hui, qui ne voile pas grand chose !



Mais il ne faut pas se méprendre non plus... En 1938, la première "squad" féminine de l'Université de l'Ohio (ci-dessus) était terriblement "sexy" pour l'époque. Leurs tenues, avec la jupe en bas du genou, laissant voir leurs jambes et leurs mollets, étaient pas mal "osées" et provoquaient des réactions fortes chez les spectateurs et leurs confrères cheerleaders masculins...



Au début des années 1960, quand les Pom-Pom girls des Colts de Baltimore (ci-dessus) montreront leurs cuisses, elles causeront également un choc dans les estrades... En 1972, avec leurs fameuses tenues de cowgirls, les célèbres meneuses de claques des Cowboys de Dallas, seront parfaites au point de ne pas avoir à changer beaucoup leur uniforme jusqu'à nos jours. L'histoire du cheerleading reflète l'évolution de la mode et des moeurs de la société américaine. Sur des photos de cheerleaders posant devant des stades durant les années quarante et cinquante, on constate que l'Amérique était encore passablement rurale... En ces temps-là, pas de rutilants palaces milliardaires au milieu de mégalopoles où vivent des multitudes. Rien que des gradins rudimentaires autour de terrains situés en pleins champs !



En analysant ces images, ce qui ressort également, c'est la spectaculaire transformation morphologique de la femme américaine. Les "canons" ou l'idéal de la beauté du corps féminin ont bien changé au fil des décennies ! La libération de la femme, la révolution sexuelle et l'hyper obsession actuelle d'être à tout prix "sexy" et ce, à un âge de plus en plus précoce, ont entraîné la "miniaturisation" des costumes pour exposer davantage de... peau ! Au grand plaisir des hommes ! Si l'amateur de football apprécie les belles passes "en spirale" des quarts-arrières, ils se régalent tout autant des belles "courbes" dans les corsages ou les petites culottes de ces filles "super hot" !

Vers la fin des années 1960, mais surtout autour du milieu de la décennie '70, l'intégration progressive des cheerleaders de "couleur", issues des minorités "visibles", a marqué une autre étape de l'épanouissement de la société américaine. La sophistication des pratiques du cheerleading dans l'écrin fantastique des immenses stades de sports a contribué à faire de ces hauts lieux des vitrines exposant les plus beaux atours de l'Amérique au monde entier...

L'épopée des 125 ans du cheerleading : captivant, émouvant, sublime ! Pour plus de détails, consultez les archives de mon blog FOOTBALL MANIA AVEC HACKSAW.

http://footballmaniaavechacksaw.blogspot.com/

Sunday, May 20, 2012

POUR TERI HATCHER, IL ÉTAIT TEMPS QUE LA TÉLÉ-SÉRIE "BEAUTÉS DÉSESPÉRÉES" SE TERMINE.


Il y a quelques jours prenait fin la très acclamée télé-série américaine BEAUTÉS DÉSESPÉRÉES (DESPERATE HOUSEWIVES). Après huit années de francs succès, le réseau ABC mettait un terme à cette populaire émission regardée par des millions de téléspectateurs chaque semaine, un peu partout à travers le monde. Comme il est coutume de le faire en pareilles circonstances, les comédiens, les techniciens et les artisans de cette grande production se sont rassemblés une dernière fois pour fêter cette oeuvre qui a été au coeur de leur vie pendant si longtemps. Parmi tous ceux et celles qui riaient en se rappelant de bons souvenirs ou qui versaient quelques larmes en regrettant que cet heureux temps appartienne déjà au passé, il manquait toutefois une personne importante. En effet, Teri Hatcher, l'une des actrices de premier plan de la série (elle jouait le rôle de Susan Mayer), brillait par son absence. Elle n'a pas participé non plus à l'échange de cadeaux qui a marqué la célébration. Il n'en fallait pas plus pour que les journalistes et les amateurs de potins de Hollywood lancent des rumeurs à propos de l'ambiance "empoissonnée" qui aurait régné ces derniers temps sur le plateau de tournage de BEAUTÉS DÉSESPÉRÉES. D'ailleurs, ce n'était pas la première fois que la presse faisait mention de dissensions au sein de la troupe d'acteurs rendus célèbres par cette télé-série si adulée. Les principales personnes concernées ont toujours minimisé l'importance de ces petites crises "d'ego", d'ailleurs assez courantes dans le milieu artistique. Des frictions d'autant plus banales dans un groupe de vedettes qui se côtoient depuis longtemps et qui, fatalement, se pilent occasionnellement sur les pieds... Mais récemment, des propos assez virulents étaient venues aux oreilles des journalistes. Certaines sources d'informations plus ou moins anonymes attaquaient la réputation de Teri Hatcher. On disait qu'elle était détestable et méchante, dans l'entourage du plateau de tournage de l'émission. On prétendait que c'était une vraie peste, à un tel point que l'on avait décidé de la mettre à l'écart en raison de son comportement haïssable, de ses caprices et de son intolérance envers certaines manies de ses collègues (notamment à l'égard des fumeurs). Il paraît que lorsque ses grands yeux bruns se "gonflaient" de colère, ils pouvaient effrayer même les personnes les moins intimidables de son entourage... On avait aussi déjà remarqué que les autres actrices principales de la série sortaient régulièrement ensemble dans des lieux publics, mais jamais en compagnie de madame Hatcher.



Mais à la suite du party d'adieu de DESPERATE WIVES, puisque la télé-série était finie, il va sans dire que les comédiens interrogés par les scribes, au sujet des supposés agissements malveillants de madame Hatcher, n'ont pas voulu jeter de l'huile sur le feu en déblatérant contre elle. Certains ont même pris sa défense, mais en se limitant à louer son professionnalisme exemplaire, sans aller jusqu'à se prononcer sur sa personnalité ou son tempérament. Si c'est vrai que Teri Hatcher a un caractère parfois abrasif et des manières désagréables, on peut comprendre pourquoi en analysant sa biographie. Il n'est pas rare que des personnes qui, comme elle, ont vécu dans l'insécurité durant leur enfance, soient portées, plus tard, à compenser ce manque d'assurance par un surplus d'agressivité, pour se donner confiance. Au fil des entrevues qu'elle a accordées ces dernières années, cette fille unique née de l'union d'une mère programmeur d'ordinateurs et d'un père physicien nucléaire, a avoué qu'elle était une enfant solitaire qui supportait très mal les nombreuses disputes de ses parents. Ces derniers avaient une relation difficile. Craignant constamment qu'ils se séparent ou divorcent, Teri essayait toujours d'arranger les choses après leurs querelles. Par exemple, elle priait sa mère de se faire belle en revêtant une jolie robe afin qu'elle plaise à son mari. De même, elle insistait toujours pour que son père achète des fleurs à sa femme pour lui prouver qu'il l'aimait. Mais l'instabilité du mariage de ses parents n'était pas son seul souci. Depuis l'âge de cinq ans, un terrible secret hantait aussi ses jours et ses nuits : elle était abusée sexuellement par son oncle, Richard Hayes Stone. Elle ne révélera ce drame à personne, pas même à ses parents, avant l'année 2002. Elle aurait peut-être dénoncé plus tôt son bourreau si elle avait su qu'il allait faire d'autres victimes, dont une adolescente de 14 ans qui s'est enlevée la vie, cette année-là, incapable de vivre plus longtemps avec le traumatisme causé par les mauvais traitements que lui avait fait subir Stone. Face à ce destin tragique, Teri Hatcher avait compris qu'il était de son devoir d'aider les procureurs à faire condamner son agresseur pour qu'il arrête enfin de faire d'innocentes victimes. Stone fut condamné à 14 ans de pénitencier. Il est mort d'un cancer du colon, le 19 août 2008.



En raison des évènements terribles qui ont marqué son enfance et, plus tard, sa vie de jeune adulte, Teri Hatcher affirme volontiers, encore aujourd'hui, qu'elle est une survivante. Comme tant d'autres victimes de viol, elle aurait pu sombrer dans la dépression, dans l'alcoolisme, dans la drogue, ou, pire encore, elle aurait pu se donner la mort. Même si les choses ont bien tourné pour elle, cette gagnante d'un Golden Globe en 2005 pour son rôle dans BEAUTÉS DÉSESPÉRÉES, garde encore des séquelles de son passé douloureux. «Je suis et je resterai toute ma vie une femme blessée. Ce n'est pas étonnant si je souffre de malaises et d'insécurité aussi bien dans ma vie privée que dans ma carrière. Chaque jour est un nouveau défi pour tourner la page de ce douloureux passé.» Elle a eu du mal à trouver le courage de dénoncer son violeur, mais ça lui a fait beaucoup de bien. «Après mes révélations, de nombreuses victimes de viol ont contacté la police pour permettre l'arrestation de leur agresseur. J'ai reçu des milliers de lettres de personnes des quatre coins du monde me remerciant de les avoir aidés à crever l'abcès.» Hatcher est heureuse d'avoir fait une différence dans la vie de toutes ces personnes. C'est ce genre d'impact qui lui fait apprécier son statut de vedette. Cette renommée lui permet d'être entendue et écoutée lorsqu'elle donne son avis au sujet de problèmes majeurs de la société. Elle aime exercer de l'influence dans la vie des gens. Mais, comme on l'a vu précédemment, ce n'est pas tout le monde qui apprécie son franc parler et sa "grande conduite".



Si Teri Hatcher a pu aussi bien affronter les obstacles et les épreuves c'est probablement à cause de sa nature très active. Elle est incapable de rester en place, il faut qu'elle bouge, «sinon je suis très malheureuse.» Elle n'est heureusement pas du genre à s'apitoyer sur son sort. L'activité physique lui a toujours été nécessaire. Enfant, elle a suivi des cours de ballet qui, à leur tour, l'ont incité à faire du cheerleading. À son école, grâce à son enthousiasme et à son talent de leader, elle est devenue rapidement la "meneuse" des meneuses de claques de l'équipe de football. Dans le cadre de cette chronique, nous avons vu qu'il est assez fréquent que des pompoms girls deviennent des vedettes du show business ou des personnes importantes dans la société. Il est cependant plus rare (3% seulement des candidates) que ces adolescentes cheerleaders fassent le saut chez les meneuses de claques professionnelles avant d'accéder à une carrière intéressante dans d'autres domaines. Ce fut le cas de Teri Hatcher, dont le premier emploi rémunéré a été celui de meneuse de claques des 49ers de San Francisco, de la Ligue Nationale de Football. C'était en 1984. Elle avait 19 ans. Son salaire ? Une quinzaine de dollars par match, très très loin des $ 400 000 dollars qu'elle empochera 25 ans plus tard, pour chaque épisode de DESPERATE WIVES !



La vie amoureuse de Teri Hatcher n'a pas été un jardin de roses. Divorcée de son premier époux, avant même que les photos de noces soient développées (comme se plaisait à le dire humoristiquement son ex), la ravissante brunette a à peine eu plus de chance avec son second mari, l'acteur Jon Tenney. Le couple a eu au moins le temps de concevoir une fille, Emerson Rose, durant les neuf années qu'il a survécu. Hatcher s'est d'ailleurs accrochée à son union avec Tenney à cause de sa fille et en se souvenant qu'elle-même avait tout fait durant son enfance pour que ses parents restent ensemble. Mais, de guerre lasse, et étant profondément malheureuse, Teri a fini par se résigner à ce divorce douloureux. Se sentant coupable de priver sa fille d'un foyer uni, elle s'est efforcée d'être la meilleure mère possible pour son enfant. Afin que Emerson Rose (photo ci-dessus) n'ait pas une enfance perturbée comme la sienne, Teri n'a pas voulu fréquenter d'autres hommes et imposer un beau-père à sa fille unique. Elle est convaincue que cette mise en veilleuse de sa vie amoureuse a fait d'elle une meilleure mère puisque cela lui a permis d'être plus présente durant l'enfance de sa fille et de contribuer davantage à son éducation. Cette période a aussi correspondu à une éclipse sur le plan de sa carrière. Ce qui, somme toute, a été bénéfique et heureux à ce moment de sa vie personnelle, puisqu'elle avait fait du bonheur de sa fille sa grande priorité.



Avant de vraiment percer dans le show business, en 1993, grâce à son rôle de Lois Lane dans la télé-série LOIS & CLARK : THE NEW ADVENTURES OF SUPERMAN, Teri Hatcher avait connu, pendant près d'une dizaine d'années, une carrière faite d'échecs et de demi-succès. On l'avait surtout remarquée dans quelques épisodes de séries populaires à la télé et dans des rôles de vamp sexy au cinéma, dans des films de second ordre. Il faut dire qu'elle avait le physique de l'emploi. En 1997, les lecteurs de la revue masculine FHM l'ont d'ailleurs élue la femme la plus sexy du globe. Si, plus tard, au milieu des années 2000, elle a connu la consécration grâce à ses brillantes performances dans BEAUTÉS DÉSESPÉRÉES, c'est qu'elle n'avait même pas besoin de se forcer pour incarner son personnage de Susan Mayer. Ce rôle de mère célibataire, en brouille avec son ex-mari, légèrement névrosée, maladroite avec les hommes, et qui élève sa fille toute seule, ressemblait énormément à sa vraie vie.

À 47 ans, Teri Hatcher a gardé certains bénéfices de la forme splendide qu'elle affichait à 20 ans, lorsqu'elle était une cheerleader des 49ers de San Francisco. Il y a trois ans, elle a complété le triathlon de Malibu, une compétition de natation (0,8 kilomètres), de bicyclette (29 kilomètres) et de course à pied (6,4 kilomètres). Nul doute que, sur le plan professionnel, de grandes réalisations attendent encore cette battante qui adore l'action, mais dont la force de caractère écorche parfois quelques susceptibilités...

Friday, May 4, 2012

Mike Wallace

Mike Wallace
"I'm Mike Wallace, and this is 60 Minutes..."

Mike Wallace was born Myron Leon Wallace on May 9, 1918, in Brookline Massachussets.

Wallace began his acting and announcing career in 1939, after studying broadcasting at the University of Michigan.  Throughout the 1940's, he performed in various different radio show genres – quiz shows, talk shows, commercials, serials, and news reading.  It was in 1951, at age 33, that Mike Wallace moved to New York City and began what would become a 6-decade television career.

Mike Wallace
Mike Wallace and Buff Cobb on the set of "Mike & Buff", 1951.

Mike Wallace's first foray into interviewing was during the husband-and-wife talk show "Mike and Buff", which aired weekday afternoons on CBS. Co-hosted with then-wife Buff Cobb, Wallace conducted live interviews with celebrities and passers-by in various New York locations. The talk show (and their marriage) ended in 1954.

Other early television work included announcing and game show hosting for programs such as "What's in a Word?", as well as acting in shows such as the "Stand by for Crime" police drama and the "Studio One" anthology series.  In 1954, Wallace even had a brief stint on Broadway, acting in the play "Reclining Figure", directed by Abe Burrows.

During this time, Mike Wallace also did television commercials for a variety of products, including Procter & Gamble's "Golden Fluffo" brand shortening, and Philip Morris cigarettes...

Mike Wallace
Promotional shots for "The Mike Wallace Interview", 1957.

In 1956, the vehicle that brought Mike Wallace's unique interviewing style to prominence was created. "Night Beat" was a live, late night hour talk show where Wallace grilled celebrity guests on controversial topics, developing a hard edge that was lacking in television at the time. Armed with solid research and provocative questions, Wallace made guests squirm.  Using only a black backdrop and harsh lighting (with cigarette smoke for atmosphere), the interviews were framed in tight close-ups, revealing the sweat elicited by Wallace's grilling.

Only airing locally, "Night Beat" later developed into the nationally televised prime-time program "The Mike Wallace Interview" which ran until 1960.


60 Minutes

Mike Wallace
"Tick, tick, tick, tick, tick..."

"The Mike Wallace Interview" may have made him a star, but "60 Minutes" is what made Mike Wallace a legend.

On September 24, 1968, "60 Minutes" debuted on CBS.  Initially, the show was aired bi-weekly on Tuesday evenings at 10pm, with Mike Wallace and Harry Reasoner as the show's only 2 hosts. The contrast was intentional: Wallace as the abrasive, crusading detective-type opposite Reasoner's mild-mannered, analytical persona.

"60 Minutes" quickly became known for its in-depth investigations and hard-hitting exposés, thanks in part to Mike Wallace's tough journalistic style. As the show progressed, he perfected his trademark "ambush" interview technique: after secretly filming scam artists and wrong-doers in action, Wallace confronted them without warning in parking lots, hallways, wherever a comment (or a stricken expression) might be harvested.

Mike Wallace's ability to uncover corruption, greed and deceit generally garnered him praise – and numerous awards – but some critics deemed his methods unfair, underhanded and too sensational.

Ambushes aside, Mike Wallace was also known for his high-profile interviews, sitting down with some of the most iconic figures of the 20th century.  A brilliant interviewer, Wallace always did his homework, delivering his questions with a smooth combination of toughness and grace...

Mike Wallace
Mike Wallace and Harry Reasoner in 1968.

Growing up, Sunday nights were marked in our house by "60 Minutes".  The handsome, baritone-voiced Mike Wallace was always my favorite, especially when he nabbed the "bad guys" in those iconic ambush interviews...!

Even though the subject matter was often too 'adult' for me to follow (and I never understood Andy Rooney), the tick-ticking of the "60 Minutes" stopwatch has always been, to me, as comforting as a glass of warm milk...

Below is an excerpt of the first ever "60 Minutes" from 1968, where Harry Reasoner introduces it as a "kind of a magazine for television"...



images: (1) cbsnews.com
(2) mtv.com
(3) wikipedia
(4) entertainment.time.com
(5) unknown source