Monday, December 13, 2010

Electrohome's "Perception Modules"

Electrohome's "Perception Modules" 
Clairtone wasn't the only ultra-mod Canadian audio design in the 1960's.

In 1961, a Kitchener, Ontario-based company called Electrohome devised a modular high-end stereo system they named Perception Modules.

Designed by the John B. Parkin architectual firm, 7 standard size modules in 5 colors were available, offering literally hundreds of versatile (and re-arrangeable) configurations to suit any mod mood or groovy décor.

Quality craftsmanship and high-end electronics meant that Perception Modules sounded as good as they looked.

Electrohome's "Perception Modules" 
The Perception Module series:

1. Speaker Cabinet
2. Turntable Cabinet
3. 23" Television
4. Cellarette (i.e.: a bar supply cabinet!)
5. AM/FM Tuner
6. Stereo Amplifier
7. Intercom or Utility Cabinet

A tape recorder cabinet the same size as the Cellarette was also available, as were 3 sizes of metal bases (on legs) and 3 sizes of clip-on, room divider backs...

Electrohome's "Perception Modules" 
There were 5 fab finishes to choose from: Swedish Walnut, Sunburst Gold, Burnt Orange, Peacock Blue or off-white... I would have mixed both yellow and orange!

Electrohome's "Perception Modules"
From the original catalog:

Perception Modules fit music into the scheme of modern living. Here we have presented only four ideas... Vertical for lodge or private club. Free standing as a room divider. Horizontal for the executive office. Built-in for the music room. But patterns and permutations are limited only by imagination.

Electrohome's "Perception Modules"

Electrohome's "Perception Modules"

Electrohome's "Perception Modules"
Despite its forward thinking design and quality construction, Electrohome's Perception Modules were very expensive and sold poorly. Most of the modules were sent back to Electrohome to have their electronics recycled into more conventional home entertainment systems...

Special thanks to DC Hillier for images and info.

Saturday, November 6, 2010

Inside the Expo-Express

Each Expo Express train could shuttle up to 1000 Expo 67 visitors at a time.

Check out these ultra-rare shots of the Expo Express at Expo 67, North America's first fully automated rapid transit system.

To avoid visitor uneasiness, operators from Montreal's transit union were placed at the front of the train to give the illusion that they were conducting the self-sufficient Expo Express. Operators performed mundane tasks, such as opening and closing the doors of the train, to reduce boredom.

According to Wikipedia, there was a minor incident involving an Expo Express operator during Expo 67... at the La Ronde station:

"The conductor had pressed the button to close the doors and proceed, but his train had already sensed an oncoming express from Île-Notre-Dame and automatically delayed the go command to let it roll in. In the meantime, the driver realized he had forgotten his lunch. However, he could not exit though the passenger doors because his train was in a "wait" state and would not allow the doors to open. Instead, he crawled through the small cab window. By the time he had fetched his lunch, however, the oncoming train had pulled in and his train had taken off on its own. It crossed the bridge over the Le Moyne Channel, proceeded along the seaway, and came to a smooth stop at Île-Notre-Dame station where an Expo official was waiting. This person crawled back through the cab window and pressed the button to open the doors and let the passengers disembark."


The interior of Expo Express, looking towards the front.

A front view of the train at Place d'Accueil terminal.

The system's control console seemed straight out of Star Trek... Beam me up!



images: wikipedia.org

Tuesday, November 2, 2010

FERGIE : DE CHÔMEUSE À FEMME DE L'ANNÉE 2010 !


Les gars du très populaire groupe THE BLACK EYED PEAS considèrent Fergie comme leur petite soeur. Heureusement qu'ils veillent sur elle lors de leurs tournées interminables à travers le monde, car la chanteuse a tendance à vivre dangereusement et à se mettre facilement dans le pétrin. Est-ce en pratiquant des mouvements de gymnastique et des sauts de haute voltige durant sa "carrière" de cheerleader au GLEN A. WILSON HIGH SCHOOL de Hacienda Heights, en Californie, que Stacy Ann Ferguson (ses vrais nom et prénoms) a appris à dompter la peur et à braver le danger ? Dans son odyssée vers les plus hauts sommets (le magazine BILLBOARD vient de la nommer la femme de l'année 2010), la jolie blonde naturelle aux yeux bleus n'a pas toujours fait attention à elle, ce qui l'a fait échouer sur des écueils qui auraient pu la conduire vers un naufrage fatidique. Derrière la fonceuse pleine d'énergie se cache un être fragile dont l'équilibre psychologique est loin d'être assuré. Fergie en est devenue consciente après quelques mésaventures et en apprenant à se connaître à travers ses expériences de vie. C'est pourquoi elle a recours, au besoin, à un thérapeute, qui l'aide à mettre de l'ordre dans ses idées et dans son âme parfois tourmentée.


Il faut dire que tout ce qu'a vécu Fergie depuis sa naissance (le 27 mars 1975 à Whittier, près de Los Angeles) n'a guère été aisé à gérer tellement il y a eu des péripéties et des expériences hors de l'ordinaire qui ont marqué son existence. Ambitieuse, passionnée, portée à faire des excès (elle est bi-sexuelle et elle a toujours eu une sexualité passablement débridée) ou à réagir vivement aux évènements, la "California Gurl" exubérante a parfois payé cher ses écarts de conduite et son désir de succomber à toutes les tentations.



Enfant de parents catholiques d'origine irlando-écossaisse et tous deux professeurs, la petite Stace (un de ses surnoms) et sa soeur Dana (devenue actrice aujourd'hui) ont reçu une éducation très stricte. À l'école primaire, elle est championne d'orthographe bien qu'elle soit affectée du syndrome du déficit d'attention. Très active, elle étudie la danse orientale, devient membre des scouts et se fera pom pom girl un peu plus tard. Sa mère la pousse à travailler sa voix puisqu'elle perçoit chez sa fille de bonnes dispositions et un talent précoce pour le chant. D'ailleurs, à sept ans, Fergie sait déjà qu'elle sera chanteuse. Son rêve c'est, qu'un jour, elle se retrouve en première position du palmarès ! Habitant près de L.A., non loin des studios de télévision et de cinéma, l'artiste en herbes passe des auditions qui l'amènent à tourner des commerciaux pour la télé. Elle prête également sa voix pour des dessins animés (voix des personnages Sally et Lucy dans Charlie Brown) et enregistre une émission pilote pour le show de TV KIDS INCORPORATED. Mais avant d'apparaître au petit écran, la petite Ferguson avait dû faire "réparer" sa dentition puisqu'il lui manquait les deux dents d'en avant ! Stacy est choisie pour l'émission KIDS INCORPORATED et c'est elle qui établira le record de durée (1984 à 1989) pour ce programme dans lequel elle danse, chante et fait l'actrice. C'est une bonne école pour apprendre le métier. Elle côtoie d'autres enfants qui deviendront ensuite des vedettes, entre autres : Mario Lopez, Jennifer Love Hewitt et Rahsaan Patterson.



Entre-temps, les parents de Stacy Ann divorcent, ce qui lui cause du chagrin, complique un peu le cheminement de sa jeune carrière et influence son comportement d'adolescente. Elle a treize ans et se fait rapidement une réputation de fille de party... Sa jeunesse de plus en plus dissipée l'entraîne vers les paradis artificiels. Elle se drogue : «J'ai commencé par l'ecstasy et j'ai ensuite développé une dépendance à la méthamphétamine. Mon poids a chuté à 90 livres et j'ai menti à mes amis en leur disant que j'étais anorexique. À un moment donné, j'ai commencé à devenir folle. J'ai parlé à Dieu et il m'a dit : "je t'ai donné tous ces talents, qu'en fais-tu ?" J'ai décidé de me réhabiliter. J'ai dit aux gens de mon entourage ce qui n'allait pas chez moi.» Mais cet épisode sombre lui a coûté cher. En fait, Fergie commence sa vie d'adulte avec rien devant elle. La jeune délinquante n'a plus un sou puisqu'elle a dépensé tout son argent pour acheter de la drogue. Elle se réfugie chez sa mère et vit de prestations de chômage.



Mais la future "Dutchess" se souvient encore de son rêve d'enfant, celui de devenir une star de la chanson. La musique l'aidera à reprendre le droit chemin bien qu'elle restera longtemps vulnérable à des rechutes dans l'abîme de ses démons intérieurs. Vers 1995, Fergie se lance sur la scène musicale en formant le groupe WILD ORCHID avec deux de ses amies du High School : Stefanie Ridel et Renee Sands, qui a aussi été sa consoeur dans KIDS INCORPORATED. Le trio enregistre deux albums qui ne connaissent pas beaucoup de succès. Mais sur scène Stacy met à profit ses talents acrobatiques de cheerleader (photo ci-dessus) ! Le troisième essai du groupe est cependant bloqué par la compagnie de disque (RCA). Ce désaveu affecte énormément Fergie au point qu'elle fait une dépression nerveuse. Elle doit se faire soigner et elle quitte WILD ORCHID peu de temps après.

Parallèlement à ses débuts en musique, Stacy Ferguson tient de petits rôles dans des films plus ou moins importants. Parfois sa participation se limite à chanter une chanson pour la bande musicale. C'est aussi à cette époque qu'elle a une brève liaison avec Justin Timberlake, mais l'écart d'âge (il a seize ans et elle en a 23) les éloigne rapidement l'un de l'autre.



Au début des années 2000, le groupe THE BLACK EYED PEAS se cherche une voix féminine après la défection de la chanteuse qui collaborait avec eux. Fergie tente sa chance et participe à l'enregistrement de la chanson HEY MAMA. Les gars du groupe de hip hop sont conquis par les multiples talents de la jeune femme, et elle devient membre à part entière de leur formation. Le chanteur Will.I.am exerce tout de suite une bonne influence sur elle en la persuadant de renoncer définitivement à la drogue. Sa carrière prend son envol et elle devient célèbre. Depuis cinq ou six ans, Fergie fait flèche de tout bois en faisant sa marque comme chanteuse, rappeuse, bête de scène, mannequin, actrice et designer de mode. Elle écrit aussi des chansons. Très sexy, Fergie apparaît également sur les palmarès des plus belles femmes du monde telles que choisies par des magazines comme PEOPLE, FHM et MAXIM.



Cette popularité la rapproche de son rêve de petite fille et elle décide d'aller décrocher son étoile au firmament du show business. En 2006 Fergie lance son premier album solo, THE DUTCHESS. Trois des titres de l'album deviennent des "numéro un" au palmarès. La première fois qu'elle est informée de son ascension au sommet des "charts", la nouvelle star est très émue. Elle a atteint son but. Elle a réalisé son rêve d'enfant. Elle mesure tout le chemin parcouru à travers les difficultés et les coups du sort. Cette gloire, et les récompenses qui pleuvent sur elle, Fergie ne les a pas volées. Elle a travaillé d'arrache-pied. Elle a persévéré et elle a résisté aux épreuves comme son père et sa mère, deux survivants du cancer. Elle a vaincu ses démons et elle a passé par-dessus ses faiblesses. Dans l'histoire de la musique, THE DUTCHESS est seulement le septième album d'une artiste féminine qui réussie à placer cinq titres dans le "top 5" du palmarès Billboard. Tout un exploit !



Le succès en entraînant un autre, la carrière cinématographique de Stacy Ferguson prend du mieux. Les rôles deviennent plus consistants comme celui dans PLANET TERROR (2007, photo ci-dessus) de même que celui dans POSEIDON (2006). Chanteuse préférée du cinéaste Quentin Tarantino, il la fait participer à son film GRINDHOUSE (2007). Mais c'est en jouant le rôle de la prostituée Saraghina dans NINE (2010) que Fergie connaît ses plus beaux moments en qualité d'actrice. Elle fait partie d'une distribution de rêve avec les Pénélope Cruz, Marion Cotillard, Daniel Day-Lewis, Judi Dench, Kate Hudson, Nicole Kidman et Sophia Loren. Elle dit avoir beaucoup appris en côtoyant ces grands artistes. Elle a eu bien du plaisir à sortir avec eux le soir après les tournages.



Tout n'est pas rose cependant dans la vie de Fergie. Elle doit payer la rançon de la gloire. Constamment sous les feux de la rampe, elle est parfois critiquée. Ce qu'elle déteste royalement ! Surtout quand on parle en mal de son "look"... Occupée comme elle l'est à jongler avec plusieurs projets dans divers domaines, Fergie se défend en plaidant qu'elle ne peut pas toujours paraître à son mieux, et projeter une image parfaite. D'ailleurs, lorsqu'elle est loin des projecteurs, et qu'elle redevient Stacy Ferguson, elle s'habille moins sexy parce qu'au fond, elle en a parfois assez d'apparaître aux yeux du public comme un trophée de chasse pour ces messieurs ! Pour son rôle dans NINE, elle a dû engraisser de six kilos et elle a eu du mal à reprendre la forme. Elle ne peut plus s'entraîner cinq fois/semaine comme au début de sa carrière lorsqu'elle pouvait encore faire des pirouettes de cheerleader ! Devant se soumettre à une diète, la "duchesse" doit lutter sans cesse contre ses tentations de manger des frites ou du gâteau... Pas toujours drôle la vie d'artiste ! Comme cette fois où elle a négligé d'aller aux toilettes avant un spectacle et qu'elle a uriné dans son costume de scène durant la chanson LET'S GET IT STARTED. Le moment le plus embarrassant de toute sa vie, même si elle a vécu bien d'autres déconvenues...



Contrairement à ce que l'on pense, la chanson MY HUMPS (voir vidée ci-dessous) n'est pas auto-biographique. Si Fergie est plutôt fière de son postérieur et qu'elle en prend soin, ce n'est pas la partie préférée de son anatomie. Ce sont plutôt...ses pieds ! Opinion que ne partage probablement pas son mari, l'acteur et animateur d'émission télévisée Josh Duhamel. Ce dernier, qui a épousé la star l'an passé, a bien aimé les "rondeurs" de sa dulcinée lorsqu'elle a pris du poids pour jouer dans NINE... Pendant que sa conjointe jouait le rôle d'une prostituée dans ce film, des rumeurs ont couru au sujet de Duhamel qui aurait couché avec une "vraie" prostituée à Atlanta... Elle-même très "ouverte" en ce qui concerne la sexualité, Fergie n'a pas semblé trop se préoccuper de cette histoire...peut-être parce qu'elle est fausse...





En apprenant que Billboard venait d'en faire la FEMME DE L'ANNÉE 2010 (elle succède à Beyoncé) Fergie était bien sûr heureuse de cet honneur. La petite pom pom girl, l'ex-droguée et l'ex-chômeuse en a fait du chemin ! Que reste-t-il de la cheerleader du Glen A. Wilson High School ? Une passion pour le football américain, pour les Dolphins de Miami en particulier, dont elle possède des parts de propriété. Le "look" de la Duchesse a évolué au cours des années. Pas toujours parfait, il n'en est pas moins toujours intéressant. Le montage qui suit a été réalisé avec la chanson favorite de Fergie : BIG GIRLS DON'T CRY, son plus grand succès...




Sunday, September 26, 2010

Star Trek's Nurse Chapel

The soft-focus, platinum blonde loveliness of Nurse Chapel.

One of my favorite Star Trek ladies has always been Nurse Christine Chapel.

Nurse Chapel was played by Majel Barret, born Majel Leigh Hudec in Cleveland, Ohio, in 1932. In the 1950's and 60's, Barrett had secured bit parts in film and television before her stint as the USS Enterprise's competent but compassinate head nurse.

On contract at Lucille Ball's Desilu studios in the early 60's, Barrett had received comedy training from Ball herself, and appeared in The Lucy Show.

It was on the set of The Lieutenant in 1964 that Majel Barrett met Gene Roddenberry, father of the Star Trek franchise. The two became romantically involved, while Roddenberry was still married to his first wife.

Majel Barrett in her role as Number One.

During this time, Roddenberry was developing a pilot for what was to become Star Trek. Roddenberry chose Barrett (his mistress) to play Number One, the first officer of the Enterprise, in his initial pilot entitled "The Cage".

"The Cage" was initially rejected by NBC, but Roddenberry was given the chance to produce a second pilot. The network asked, however, that the steely Number One character be dropped, citing that audiences would never accept a woman being second-in-command of a ship. (The fact that Majel Barrett was Roddenberry's on-the-sly girlfriend didn't help, either...)

When Star Trek was picked up as a series in 1966, Barrett was given the role of Nurse Chapel. Like early episodes of The Mary Tyler Moore Show, Barrett donned a wig to dissociate herself from her previous role. She also went by the name "Majel Barrett" rather than "M. Leigh Hudec," as she had been credited in "The Cage".

Nurse Chapel appeared in 25 of the 79 original Star Trek episodes. Majel Barret also supplied the voice of the USS Enterprise's on-board computer.

Barrett and Roddenberry were married in August of 1969, two months after the final Star Trek episode was aired.

One of my favorite Star Trek episodes featuring Nurse Chapel is "The Naked Time", where a mysterious virus causes the crew to lose their inhibitions.

Afflicted by this illness, Nurse Chapel confesses her unrequited love for Mr. Spock... all while sporting a stunning sideswept, silver bouffant!

Check out the scene below:



images: (1) flickr.com
(2) acavill.com
(3) "The Naked Time" screen capture
(4) elevenfreakinthousand.com

Sunday, August 29, 2010

PLB's "Expo 67" T-Shirt

Hot on the heels of the fab Montréal t-shirt, designer Pier-Luk Bouthillier proposes another Montreal-themed design for PLB's fall 2010 collection.

This time, the inspiration is the ultimate symbol of 60's Montreal: Expo 67!

The t-shirt pays homage to the groovy Pulp and Paper pavilion at Expo 67 (above), a structure in the form of a stylized forest.

While 1967 saw trees as little more than raw material destined for consumption, hindsight has taught us the importance of healthy forests: trees are living, breathing plants which remove unwanted greenhouse gases from the air, replacing them with life-sustaining oxygen.

PLB's design taps into the optimism and design aesthetic of Expo 67, making it relevant today. Organic cotton and water based inks complete the message.

And who better to model an Expo 67 t-shirt than yours truly...?

Click here to order.

images: (1-4) Bonnalie Brodeur, photographes
(2) PLB Design
(3) library and archives Canada

Sunday, August 22, 2010

The Vienna Kindergarten

During Expo 67, some 3200 children attended the Vienna Kindergarten.

Located on Île-Sainte-Hélène near the China pavilion, the Vienna Kindergarten looked like a collection of giant red, green, yellow and brown building blocks with huge circular or half moon windows and skylights.

Sponsored by the city of Vienna, the building was designed by Karl Schwanzer, who was also responsible for the Austrian pavilion at Expo 67.

Pre-selected groups of 10 children, aged 3 to 6 and spanning all cultures, spent 2-week periods at the kindergarten. On a first-come, first serve basis, another 20 children could be accommodated daily, at an entry fee $2.50 per half-day, from 10 a.m. to 2 p.m. or from 2 p.m. to 6 p.m.

Using the Montessori method, the Vienna Kindergarten at Expo 67 was a replica of one of more than 200 in the Austrian capital. Under discreet supervision by multilingual Austrian teachers, children's creative processes and problem-solving abilities were nurtured through a fascinating variety of activities: painting, drawing, building... whatever struck their fancy.

Most importantly, it was the child who decided what to do and how to do it.

A miniature cooking area in the brightly-lit playroom included a low-heat stove with tiny saucepans where various edible mixtures could be prepared. A large sunken area was devoted to water, where children could happily splash themselves. A spacious grassy playground included a sandbox, swings, and various modern playground equipment.






images: (1-5) personal collection
(2) flickr.com
(3) Dixon Slide Collection (mcgill.ca)
(4) Bill Cotter Collection

Tuesday, August 17, 2010

MARIA BELLO : SON EXPÉRIENCE DE CHEERLEADER L'A BIEN SERVIE POUR UNE CÉLÈBRE SCÈNE DE SEXE...

Dans le film "A History of Violence" (2005) lorsqu'en entrant dans une chambre, le personnage interprété par Maria Bello, habillé en cheerleader, exécute un saut caractéristique de ceux des meneuses de claques, on se dit qu'elle joue cette scène avec tant d'aisance et de naturel qu'elle a sûrement déjà pratiqué le cheerleading dans la vraie vie. Et on ne se trompe pas. Durant son adolescence au High School ARCHBISHOP JOHN CARROLL, en banlieue de Philadelphie, cette fille issue d'une famille modeste de la classe ouvrière, a appris à manier les pom-poms et à réussir toutes les acrobaties et les chorégraphies typiques de cette activité para-scolaire. Mais dans ces années de relative insouciance, jamais elle n'aurait pu se douter que, près de 25 ans plus tard, elle revêtirait à nouveau le costume de cheerleader pour jouer dans une des scènes de sexe les plus torrides de l'histoire du cinéma américain (photo ci-dessous).
À cette lointaine époque, vous lui auriez juré qu'elle deviendrait une vedette de la télé et du cinéma, à Hollywood, et elle ne vous aurait jamais cru. D'abord, parce que les écoles que cette jolie blonde de 43 ans a fréquentées durant sa jeunesse n'offraient aucun cours de théâtre et ne l'ont donc pas influencée dans son choix de carrière. Ce n'est que pour le "fun", durant ses études en sciences politiques à l'université Villanova, qu'elle décide de suivre un cours complémentaire en art dramatique. À sa grande surprise, Maria se découvre une passion intense et un talent insoupçonné pour les arts de la scène. Au point où elle change ses plans, qui devaient l'amener à poursuivre des études supérieures dans le but de devenir avocate.


Comme ça, subitement, avec son nouveau rêve de devenir une actrice, elle part s'installer chez une amie, à New York. Elle a $ 300 dans ses poches. Cette jeune femme, dont les parents sont d'origines italienne et polonaise, n'est pas seulement démunie financièrement. Elle n'a pratiquement aucune formation pertinente, et elle n'a aucun contact dans l'industrie du show business. Malgré tout, elle est déterminée à faire sa place dans ce milieu où il y a peu d'élu(e)s qui réussissent. Faute de support, Maria Bello devra vivoter pendant de longues années dans le BIG APPLE, en occupant un emploi de barmaid et en jouant des rôles mineurs dans des pièces de troupes de théâtre amateur.

Mais, chose extraordinaire, ce ne sont pas tellement ces petits boulots bénévoles ou mal payés qui feront que des gens du milieu artistique la remarqueront enfin. D'habitude, ce sont des stars bien établies, riches à craquer, qui s'impliquent dans des oeuvres de charité. Pas des débutantes inconnues et sans le sou comme Maria Bello. C'est pourtant en co-fondant et en portant à bout de bras un organisme à but non lucratif, nommé le HARLEM'S DREAMYARD DRAMA PROJECT, que le leadership et le dynamisme de Maria attireront l'intérêt des producteurs de téléromans et de cinéma. Ce projet permet de jumeler des enfants éprouvant des difficultés de comportement à des artistes connus, avec pour objectif de les encourager à poursuivre leurs études et d'éviter ainsi de sombrer dans la délinquance juvénile. Les artistes participant au projet commencent à parler à leurs employeurs du travail admirable accompli par cette vaillante Maria, auprès des gens de sa communauté. Peu à peu, le bouche à oreille fait son oeuvre et amène des producteurs à lui offrir de petits rôles dans leurs scénarios.

À en juger par son apparence physique et la manière dont elle se comporte, les gens du métier la voient idéalement jouer des personnages de femme à la fois dure et intelligente. D'ailleurs, c'est dans un rôle d'espionne dans la télé-série MR & MRS SMITH (CBS, 1996), que Maria Bello se fait connaître du public et convainc les gens de l'industrie du showbizz qu'elle peut devenir une vedette. Même si cette série aura une existence assez brève, l'artiste débutante aura eu quand même le temps de gagner ses galons d'actrice. Après ces débuts prometteurs, les producteurs lui font confiance et lui donnent régulièrement du travail sur les plateaux de tournage. Assez pour qu'elle déménage à Los Angeles. Sa bonne performance dans la peau du personnage du Dr Anna Del Amico, dans la télésérie "médicale" ER (NBC, 1994-2009), consolide encore davantage sa réputation naissante.

Par la suite, cette réputation ne fera que grandir lorsqu'elle jouera des rôles de plus en plus importants aux côtés de super stars comme Mel Gibson (PAYBACK, 1999). Bientôt, c'est elle qui vole la vedette, notamment en personnifiant une barmaid (métier qu'elle a déjà vraiment exercé) dans un film marquant (COYOTE UGLY, 2000). L'année suivante, Maria interrompt brièvement sa carrière, le temps de donner naissance à son fils unique prénommé Jackson. Le père de l'enfant est son ami de longue date, le producteur Dan McDermott. Il a été d'une aide précieuse pour elle dans la bonne marche de l'organisme de bienfaisance qu'elle a dirigé en sa compagnie, le HARLEM'S DREAMYARD DRAMA PROJECT.

Par la suite, puisque son talent ne cesse pas de s'affirmer, on la voit de plus en plus briller dans des rôles écrits spécialement pour elle. On ne s'étonne donc pas de la voir triompher dans "THE COOLER" (2003), un film comportant des scènes de nudité assez osées, dont certaines doivent d'ailleurs être coupées au montage pour qu'on accepte de présenter l'oeuvre sur les écrans, dans la catégorie "grand public". Maria Bello crève l'écran dans son personnage de serveuse à la fois sensible et coriace. Cette performance remarquable lui vaut une nomination pour un trophée aux GOLDEN GLOBE AWARDS. À partir de ce moment-là, son nom est fait et elle devient une actrice très en demande... Ce qui signifie également qu'elle peut commander des cachets pas mal élevés. On parle ici de millions de dollars. C'est la gloire et la fortune pour cette fille élevée dans un humble foyer catholique de Norristown, en Pennsylvanie.


On la retrouve désormais dans des productions cinématographiques à gros budget où elle donne la réplique aux meilleurs acteurs ou actrices de sa génération. Après avoir connu encore le succès en démontrant son savoir-faire dans SILVER CITY (2004) et A HISTORY OF VIOLENCE, elle partage ensuite la vedette dans un film controversé (WORLD TRADE CENTER, 2006) et dans MUMMY : TOMB OF THE DRAGON EMPEROR (2008). Même si cette méga production récolte beaucoup d'argent aux guichets et que Maria fait très bien dans son rôle d'héroine, les critiques sont plutôt mauvaises, en général. Ironiquement, ce rôle d'héroine de film d'action, elle ne l'espérait plus. Deux semaines avant de célébrer ses 40 ans, elle croyait qu'elle était maintenant trop vieille pour qu'on lui offre de jouer un personnage de ce genre. Surprise ! Le jour même de son 40e anniversaire, le producteur Rob Cohen lui téléphone pour lui offrir ce rôle principal dans la MOMIE III.

Malgré une vaste et riche expérience acquise dans quelques dizaines de participations à des films ou des téléséries, Maria Bello, ne prend rien pour acquis. Comme si elle voulait définitivement prouver sa valeur à l'industrie, au public et à elle-même, la belle quadragénaire y va d'une performance époustouflante dans DOWNLOADING NANCY (2009). Cette fois, le public cinéphile et la critique s'unissent pour acclamer son travail. Ce qui lui vaut l'honneur d'une nomination à un "INDEPENDANT SPIRIT AWARD", à titre de candidate au trophée de la meilleure actrice. Récemment, on a pu encore admirer son professionnalisme dans la comédie GROWN UPS avec comme co-vedette, Adam Sandler, entre autres.

Même si, dans sa prime jeunesse, rien ne semblait prédisposer Maria Bello à une belle carrière au cinéma et à la télévision, qui sait si la confiance, la force, la discipline et un certain sens du spectacle, acquis durant ses années de pratique du cheerleading au High School, n'ont pas été des éléments importants qui sont remontés inconsciemment à la surface lorsqu'elle a subitement décidé d'emprunter un jour, sans prévenir et sans compter sur des atouts apparents, le long et difficile chemin menant à Hollywood. Une route cahoteuse et tortueuse semée d'embûches et de dangers qui peut décourager même les plus audacieux, les plus talentueux et les plus courageux.

Malgré les échecs des débuts et la misère des premières années de bagne, Maria, la persévérante, s'est accrochée à son rêve. Cette adepte du kick boxing n'a pas eu peur d'affronter l'adversité sur son chemin. Qu'elle ait réussi à débloquer la route de ses ambitions grâce à sa générosité, en fondant un organisme d'aide aux jeunes en difficulté, (genre d'oeuvre de bienfaisance qu'elle a continué de supporter physiquement et monétairement), cela est peu banal et tout à son honneur. Qu'elle ait bravé la controverse en tournant dans des scènes pas mal "olé olé", cela démontre son cran et sa volonté de ne s'arrêter devant aucun obstacle pour réaliser son rêve de devenir une actrice accomplie. C'est pourquoi, pour accompagner musicalement le diaporama ci-dessous, j'ai choisi la version instrumentale du présent succès de EMINEM, "Not Afraid". En hommage à cette battante que rien n'effraie, pas même la perspective de tuer quiconque voudrait faire du mal au grand amour de sa vie, son fils Jackson.


Saturday, July 17, 2010

"Montreal in the 60's"



Like The Memories of Angels, this fab little film by Jimmy Deschênes uses vintage NFB footage to capture the effervescence of Montreal in the 1960's.

My favorite part is the Expo 67 Monorail ride at the end of the film... Enjoy!




Saturday, July 10, 2010

France Gall

French pop singer France Gall was born in Paris on October 9, 1947.

She was born Isabelle Geneviève Marie Anne Gall, daughter of Robert Gall, a French performer and producer famous for his work with such French music legends as Edith Piaf and Charles Aznavour.

In 1963, at the age of 15, France Gall recorded her debut EP, "Ne sois pas si bête" under her father's guidance. The four-track record sold an impressive 200,000 copies in France, becoming a huge hit, thanks in part to its irresistible title-track and stunning cover photo. Though Gall's young voice was high, breathy and somewhat limited, she made the most of it, and her commercial appeal was immediate.

After a series of similarly successful records, France Gall entered the 1965 Eurovision Song Contest with the song "Poupée de cire, poupée de son" (literally "doll of wax, doll of sound"). Written by Serge Gainsbourg (famous for his lyrical double entendres and wordplay), "Poupée de cire" could be interpreted as France Gall being "singing doll" controlled by others.

In 1966, another Gainsbourg-penned song called "Les sucettes" ("Lollipops") caused a veritable scandal for the young songstress. On the surface, it was a pretty little song about a girl enjoying lollipops, but the implied sexual innuendo was unmistakeable. Gall was too naïve to understand this double meaning at the time of recording, and "Sucettes" proved to be the beginning of the end of her collaborations with Serge Gainsbourg...

The following year, Roger Gall reasserted his presence in his daughter's career by producing a psychedelic album simply titled "1968". Arguably her best from the period, the album borrowed heavily from British psychedelia, immersing France's perky voice in kitschy Sgt. Pepper-esque musical arrangements...











images: (1-8) flickr.com
(2) wikipedia.org
(3-5-6) "Les Années Philips 1963-1968" cover art
(4) playitasitlays.net
(7) thetruevinerecordshop.com
(9) digilander.libero.it