Sunday, August 29, 2010

PLB's "Expo 67" T-Shirt

Hot on the heels of the fab Montréal t-shirt, designer Pier-Luk Bouthillier proposes another Montreal-themed design for PLB's fall 2010 collection.

This time, the inspiration is the ultimate symbol of 60's Montreal: Expo 67!

The t-shirt pays homage to the groovy Pulp and Paper pavilion at Expo 67 (above), a structure in the form of a stylized forest.

While 1967 saw trees as little more than raw material destined for consumption, hindsight has taught us the importance of healthy forests: trees are living, breathing plants which remove unwanted greenhouse gases from the air, replacing them with life-sustaining oxygen.

PLB's design taps into the optimism and design aesthetic of Expo 67, making it relevant today. Organic cotton and water based inks complete the message.

And who better to model an Expo 67 t-shirt than yours truly...?

Click here to order.

images: (1-4) Bonnalie Brodeur, photographes
(2) PLB Design
(3) library and archives Canada

Sunday, August 22, 2010

The Vienna Kindergarten

During Expo 67, some 3200 children attended the Vienna Kindergarten.

Located on Île-Sainte-Hélène near the China pavilion, the Vienna Kindergarten looked like a collection of giant red, green, yellow and brown building blocks with huge circular or half moon windows and skylights.

Sponsored by the city of Vienna, the building was designed by Karl Schwanzer, who was also responsible for the Austrian pavilion at Expo 67.

Pre-selected groups of 10 children, aged 3 to 6 and spanning all cultures, spent 2-week periods at the kindergarten. On a first-come, first serve basis, another 20 children could be accommodated daily, at an entry fee $2.50 per half-day, from 10 a.m. to 2 p.m. or from 2 p.m. to 6 p.m.

Using the Montessori method, the Vienna Kindergarten at Expo 67 was a replica of one of more than 200 in the Austrian capital. Under discreet supervision by multilingual Austrian teachers, children's creative processes and problem-solving abilities were nurtured through a fascinating variety of activities: painting, drawing, building... whatever struck their fancy.

Most importantly, it was the child who decided what to do and how to do it.

A miniature cooking area in the brightly-lit playroom included a low-heat stove with tiny saucepans where various edible mixtures could be prepared. A large sunken area was devoted to water, where children could happily splash themselves. A spacious grassy playground included a sandbox, swings, and various modern playground equipment.






images: (1-5) personal collection
(2) flickr.com
(3) Dixon Slide Collection (mcgill.ca)
(4) Bill Cotter Collection

Tuesday, August 17, 2010

MARIA BELLO : SON EXPÉRIENCE DE CHEERLEADER L'A BIEN SERVIE POUR UNE CÉLÈBRE SCÈNE DE SEXE...

Dans le film "A History of Violence" (2005) lorsqu'en entrant dans une chambre, le personnage interprété par Maria Bello, habillé en cheerleader, exécute un saut caractéristique de ceux des meneuses de claques, on se dit qu'elle joue cette scène avec tant d'aisance et de naturel qu'elle a sûrement déjà pratiqué le cheerleading dans la vraie vie. Et on ne se trompe pas. Durant son adolescence au High School ARCHBISHOP JOHN CARROLL, en banlieue de Philadelphie, cette fille issue d'une famille modeste de la classe ouvrière, a appris à manier les pom-poms et à réussir toutes les acrobaties et les chorégraphies typiques de cette activité para-scolaire. Mais dans ces années de relative insouciance, jamais elle n'aurait pu se douter que, près de 25 ans plus tard, elle revêtirait à nouveau le costume de cheerleader pour jouer dans une des scènes de sexe les plus torrides de l'histoire du cinéma américain (photo ci-dessous).
À cette lointaine époque, vous lui auriez juré qu'elle deviendrait une vedette de la télé et du cinéma, à Hollywood, et elle ne vous aurait jamais cru. D'abord, parce que les écoles que cette jolie blonde de 43 ans a fréquentées durant sa jeunesse n'offraient aucun cours de théâtre et ne l'ont donc pas influencée dans son choix de carrière. Ce n'est que pour le "fun", durant ses études en sciences politiques à l'université Villanova, qu'elle décide de suivre un cours complémentaire en art dramatique. À sa grande surprise, Maria se découvre une passion intense et un talent insoupçonné pour les arts de la scène. Au point où elle change ses plans, qui devaient l'amener à poursuivre des études supérieures dans le but de devenir avocate.


Comme ça, subitement, avec son nouveau rêve de devenir une actrice, elle part s'installer chez une amie, à New York. Elle a $ 300 dans ses poches. Cette jeune femme, dont les parents sont d'origines italienne et polonaise, n'est pas seulement démunie financièrement. Elle n'a pratiquement aucune formation pertinente, et elle n'a aucun contact dans l'industrie du show business. Malgré tout, elle est déterminée à faire sa place dans ce milieu où il y a peu d'élu(e)s qui réussissent. Faute de support, Maria Bello devra vivoter pendant de longues années dans le BIG APPLE, en occupant un emploi de barmaid et en jouant des rôles mineurs dans des pièces de troupes de théâtre amateur.

Mais, chose extraordinaire, ce ne sont pas tellement ces petits boulots bénévoles ou mal payés qui feront que des gens du milieu artistique la remarqueront enfin. D'habitude, ce sont des stars bien établies, riches à craquer, qui s'impliquent dans des oeuvres de charité. Pas des débutantes inconnues et sans le sou comme Maria Bello. C'est pourtant en co-fondant et en portant à bout de bras un organisme à but non lucratif, nommé le HARLEM'S DREAMYARD DRAMA PROJECT, que le leadership et le dynamisme de Maria attireront l'intérêt des producteurs de téléromans et de cinéma. Ce projet permet de jumeler des enfants éprouvant des difficultés de comportement à des artistes connus, avec pour objectif de les encourager à poursuivre leurs études et d'éviter ainsi de sombrer dans la délinquance juvénile. Les artistes participant au projet commencent à parler à leurs employeurs du travail admirable accompli par cette vaillante Maria, auprès des gens de sa communauté. Peu à peu, le bouche à oreille fait son oeuvre et amène des producteurs à lui offrir de petits rôles dans leurs scénarios.

À en juger par son apparence physique et la manière dont elle se comporte, les gens du métier la voient idéalement jouer des personnages de femme à la fois dure et intelligente. D'ailleurs, c'est dans un rôle d'espionne dans la télé-série MR & MRS SMITH (CBS, 1996), que Maria Bello se fait connaître du public et convainc les gens de l'industrie du showbizz qu'elle peut devenir une vedette. Même si cette série aura une existence assez brève, l'artiste débutante aura eu quand même le temps de gagner ses galons d'actrice. Après ces débuts prometteurs, les producteurs lui font confiance et lui donnent régulièrement du travail sur les plateaux de tournage. Assez pour qu'elle déménage à Los Angeles. Sa bonne performance dans la peau du personnage du Dr Anna Del Amico, dans la télésérie "médicale" ER (NBC, 1994-2009), consolide encore davantage sa réputation naissante.

Par la suite, cette réputation ne fera que grandir lorsqu'elle jouera des rôles de plus en plus importants aux côtés de super stars comme Mel Gibson (PAYBACK, 1999). Bientôt, c'est elle qui vole la vedette, notamment en personnifiant une barmaid (métier qu'elle a déjà vraiment exercé) dans un film marquant (COYOTE UGLY, 2000). L'année suivante, Maria interrompt brièvement sa carrière, le temps de donner naissance à son fils unique prénommé Jackson. Le père de l'enfant est son ami de longue date, le producteur Dan McDermott. Il a été d'une aide précieuse pour elle dans la bonne marche de l'organisme de bienfaisance qu'elle a dirigé en sa compagnie, le HARLEM'S DREAMYARD DRAMA PROJECT.

Par la suite, puisque son talent ne cesse pas de s'affirmer, on la voit de plus en plus briller dans des rôles écrits spécialement pour elle. On ne s'étonne donc pas de la voir triompher dans "THE COOLER" (2003), un film comportant des scènes de nudité assez osées, dont certaines doivent d'ailleurs être coupées au montage pour qu'on accepte de présenter l'oeuvre sur les écrans, dans la catégorie "grand public". Maria Bello crève l'écran dans son personnage de serveuse à la fois sensible et coriace. Cette performance remarquable lui vaut une nomination pour un trophée aux GOLDEN GLOBE AWARDS. À partir de ce moment-là, son nom est fait et elle devient une actrice très en demande... Ce qui signifie également qu'elle peut commander des cachets pas mal élevés. On parle ici de millions de dollars. C'est la gloire et la fortune pour cette fille élevée dans un humble foyer catholique de Norristown, en Pennsylvanie.


On la retrouve désormais dans des productions cinématographiques à gros budget où elle donne la réplique aux meilleurs acteurs ou actrices de sa génération. Après avoir connu encore le succès en démontrant son savoir-faire dans SILVER CITY (2004) et A HISTORY OF VIOLENCE, elle partage ensuite la vedette dans un film controversé (WORLD TRADE CENTER, 2006) et dans MUMMY : TOMB OF THE DRAGON EMPEROR (2008). Même si cette méga production récolte beaucoup d'argent aux guichets et que Maria fait très bien dans son rôle d'héroine, les critiques sont plutôt mauvaises, en général. Ironiquement, ce rôle d'héroine de film d'action, elle ne l'espérait plus. Deux semaines avant de célébrer ses 40 ans, elle croyait qu'elle était maintenant trop vieille pour qu'on lui offre de jouer un personnage de ce genre. Surprise ! Le jour même de son 40e anniversaire, le producteur Rob Cohen lui téléphone pour lui offrir ce rôle principal dans la MOMIE III.

Malgré une vaste et riche expérience acquise dans quelques dizaines de participations à des films ou des téléséries, Maria Bello, ne prend rien pour acquis. Comme si elle voulait définitivement prouver sa valeur à l'industrie, au public et à elle-même, la belle quadragénaire y va d'une performance époustouflante dans DOWNLOADING NANCY (2009). Cette fois, le public cinéphile et la critique s'unissent pour acclamer son travail. Ce qui lui vaut l'honneur d'une nomination à un "INDEPENDANT SPIRIT AWARD", à titre de candidate au trophée de la meilleure actrice. Récemment, on a pu encore admirer son professionnalisme dans la comédie GROWN UPS avec comme co-vedette, Adam Sandler, entre autres.

Même si, dans sa prime jeunesse, rien ne semblait prédisposer Maria Bello à une belle carrière au cinéma et à la télévision, qui sait si la confiance, la force, la discipline et un certain sens du spectacle, acquis durant ses années de pratique du cheerleading au High School, n'ont pas été des éléments importants qui sont remontés inconsciemment à la surface lorsqu'elle a subitement décidé d'emprunter un jour, sans prévenir et sans compter sur des atouts apparents, le long et difficile chemin menant à Hollywood. Une route cahoteuse et tortueuse semée d'embûches et de dangers qui peut décourager même les plus audacieux, les plus talentueux et les plus courageux.

Malgré les échecs des débuts et la misère des premières années de bagne, Maria, la persévérante, s'est accrochée à son rêve. Cette adepte du kick boxing n'a pas eu peur d'affronter l'adversité sur son chemin. Qu'elle ait réussi à débloquer la route de ses ambitions grâce à sa générosité, en fondant un organisme d'aide aux jeunes en difficulté, (genre d'oeuvre de bienfaisance qu'elle a continué de supporter physiquement et monétairement), cela est peu banal et tout à son honneur. Qu'elle ait bravé la controverse en tournant dans des scènes pas mal "olé olé", cela démontre son cran et sa volonté de ne s'arrêter devant aucun obstacle pour réaliser son rêve de devenir une actrice accomplie. C'est pourquoi, pour accompagner musicalement le diaporama ci-dessous, j'ai choisi la version instrumentale du présent succès de EMINEM, "Not Afraid". En hommage à cette battante que rien n'effraie, pas même la perspective de tuer quiconque voudrait faire du mal au grand amour de sa vie, son fils Jackson.